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"On a tenté l'expérience mais ça n'a pas marché": devant l'affluence, des maires font marche arrière et décident de refermer les plages

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Face à l'affluence, les maires de cinq communes bretonnes ont pris la décision de fermer les plages, quelques jours seulement après leur réouverture.

"Une situation devenue infernale" résume François Le Cotillec, maire de Saint-Philibert, dans le Morbihan. Depuis quelques jours, beaucoup de familles viennent prendre le soleil sur l'unique plage autorisée de sa commune.

Problème, les gestes barrières sont peu respectés et le manque de coopération avec la police municipale évident. Ainsi certains promeneurs reviendraient 15 minutes après avoir été délogés, peu découragés par les contraventions. En conséquence, le maire a pris la décision d'interdire de nouveau l'accès à la plage

"Je ne veux pas être responsable d'incidents"

Une décision prise en concertation avec les quatre communes voisines, pour éviter des déplacements de foule. Jean-François Guézet, maire de La-Trinité-Sur-Mer, toujours dans le Morbihan, a pris la même décision. Avec deux policiers pour surveiller cinq plages, la surveillance devenait ingérable: "Je ne veux pas être responsable d'incidents, justifie l'élu. On a tenté l'expérience mais ça n'a pas marché pour l'instant."

Et aucune date de réouverture n'est prévue, les communes attendant la fin des ponts du mois de mai et le départ des visiteurs pour trancher.

Laura Taouchanov (avec G.D.)