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Éducation

Emmanuel Macron veut instaurer le collège de 8h à 18h dans les quartiers d'éducation prioritaire

Emmanuel Macron a échangé avec plus de 300 Marseillais ce lundi après-midi.

Emmanuel Macron a échangé avec plus de 300 Marseillais ce lundi après-midi. - LUDOVIC MARIN / POOL / AFP

Le président de la République a annoncé que les collèges seront ouverts de 8h à 18h dans les quartiers d'éducation prioritaire.

Emmanuel Macron a annoncé lundi, lors d'un échange avece plus de 300 Marseillais, que les collèges allaient être progressivement ouverts de 8h à 18h et la maternelle accessible dès l'âge de deux ans dans les quartiers d'éducation prioritaire, à commencer par Marseille, pour lutter contre "l'inégalité scolaire".

Cette initiative aura ensuite vocation à être généralisée à tous les quartiers dits sensibles en France, a-t-il dit. Les plages horaires iront de 9h à 18h "minimum", a précisé l'Elysée, ajoutant que tous les collèges en Réseaux d'éducation prioritaires (Rep) et Rep+ seraient concernés.

L'accueil en milieu scolaire dès deux ans

"L'inégalité scolaire se crée dans ces temps où l'enfant a été renvoyé chez lui", a souligné le président. "Au collège, la bataille est de pas (laisser) décrocher les jeunes en sixième", a-t-il insisté.

"Dans les quartiers sensibles, on va développer l'accueil en milieu scolaire dès deux ans pour ceux qui le souhaitent", a ajouté Emmanuel Macron. Cette mesure sera étendue aux 300 quartiers les plus sensibles de France à l'horizon 2027, a précisé la présidence.

Emmanuel Macron a aussi évoqué l'idée d'avoir "moins d'élèves par classe en moyenne section en maternelle" dans ces quartiers-là.

Une amélioration de Parcoursup

Concernant les terminales au lycée, le chef de l'État a aussi annoncé que des mesures allaient être prises dès la rentrée pour éviter que l'année scolaire ne tourne court trop vite, répondant ainsi aux critiques de nombreux professeurs. "Qu'il y ait plus de contrôle continu est plutôt une bonne chose, que l'année scolaire se finisse si tôt sur certaines épreuves est plutôt un problème", a-t-il concédé.

"J'ai demandé des aménagements pour qu'à partir de la rentrée prochaine le nouveau bac corresponde plus à nos besoins", a-t-il ajouté.

Concernant Parcoursup, il a aussi promis d'améliorer "l'humanité du système" et de faire en sorte que "parents d'élèves et jeunes aient beaucoup plus de retours sur leurs dossiers", notamment quand il s'agit de refus.

AB avec AFP