Coronavirus: comment sont pris en charge les passagers au départ et à l'arrivée de zones à risques
Malgré la propagation du coronavirus, la plupart des compagnies aériennes continuent de desservir les zones à risques. C’est le cas de l’Italie, pays d’Europe le plus touché par l’épidémie où 12 personnes sont mortes et 400 ont contracté le virus selon le dernier bilan des autorités transalpines.
Et après quatre jours en Italie, trois en Lombardie et les dernières 24 heures à Venise, les envoyés spéciaux de RMC sont rentrés en France. Équipés de masques et de gants de protection, ils ont pris l’avion depuis l’aéroport de Venise, presque désert où les voyageurs portaient quasiment tous des masques de protection.
Conditions de sécurités légères
Côté sécurité, aucune précaution particulière, ni prise de température ni de questions sur leurs précédents trajets ne leur ont été posées lors du passage des contrôles côté italien. Pendant le vol, aucune allusion au coronavirus n’a été faite et les conditions de sécurité à Paris ne sont pas particulièrement renforcées.
Pas de prise de température à la sortie de l’avion, seules de feuilles de conseils sur la marche à suivre lorsque l’on revient de zone à risques sont disposées en libre-service sur un comptoir : "On a changé de masques, fournis par l’infirmerie de l’aéroport à notre demande, car ceux-ci ne sont efficaces que quatre heures. Pour nous c’est maintenant le début de 14 jours de confinement".