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Transports

À Montpellier, les véhicules Crit'air 3 ne pourront plus rouler dans la métropole à partir du 1er janvier

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À Montpellier, les véhicules Crit'air 3 ne seront plus autorisés a circuler dans l'agglomération à compter du 1er janvier. Ce n'est plus une obligation légale et nombre de métropoles ont d'ailleurs décidé de repousser la date pour laisser le temps aux automobilistes de s'adapter. Alors forcément, le maintien de la mesure fait grincer des dents l'opposition de la cité montpelliéraine.

Dès le 1er janvier, les véhicules Crit'air 3 ne seront plus autorisés dans la métropole montpelliéraine. Une mise en application du calendrier des zones à faibles émissions, les ZFE.

Sauf qu'en France, certaines métropoles ont préféré faire le choix d'interdiction des Crit'air 3 laissant le temps aux automobilistes de s'adapter. En attendant, dans la métropole de Montpellier, certains élus cherchent à faire entendre leurs oppositions à l'application de cette interdiction d'ici deux mois

Avec leurs vignettes jaunes, crit'air 3, placardé sur le pare-brise. Ces automobilistes se préparent à laisser leurs voitures au garage. “2025, ça y est plus de voitures. Ça va déranger ceux qui bossent, c’est sûr”, indique une habitante. “Je serai obligé de changer de voiture. C’est un budget donc c’est vraiment quelque chose à laquelle il faut réfléchir”, appuie-t-il.

C'est pour ces raisons que Frédéric Lafforgue, le maire de Castelnau-le-Lez, commune limitrophe de Montpellier demande à la métropole de reporter l'entrée en vigueur de la ZFE.

“Ce vœu, c’est pour les gens qui ont du mal à finir le mois. Là, on va leur demander de ne plus utiliser leur véhicule donc ça veut dire changer de véhicule”, indique-t-il.

Des dérogations prévues

Un délai supplémentaire le temps que tout le monde soit aux normes, c'est ce qu'ont déjà fait certaines métropoles. “A Marseille, ils ont décalé, à Strasbourg, ils ont décalé, à Rouen aussi. Toutes les métropoles repoussent l’échéance donc je ne comprends pas pourquoi à Montpellier, on ne repousserait pas l’échéance”, appuie Laurent Jaoul, le maire de Saint-Brès.

C’est pour des raisons de santé publique selon Julie Frêche, vice-présidente de la métropole en charge des mobilités.

“La qualité de l’air doit être améliorée à Montpellier. Pour cela, il faut continuer sur le calendrier que nous avons déterminé dès 2021 et surtout, il faut accompagner les ménages”, assure-t-elle.

Justement pour accompagner les ménages, la métropole a déjà prévu des dérogations pour les particuliers et les professionnels.

Anna Jaujard avec Guillaume Descours