Covoiturage: "Ça permet à la fois de faire des économies et des rencontres"

Alors que les Assises de la mobilité commencent demain, une table ronde sur le covoiturage est organisée ce lundi au conseil régional d'Ile-de-France. De plus en plus d'utilisateurs se tournent vers des applications de covoiturage pour aller au travail.

Et si le covoiturage était le moyen de transport de demain? Une table ronde se tient ce lundi matin sur le sujet au conseil régional d'Ile-de-France à la veille des Assises de la mobilité. Valérie Pécresse, la présidente LR de la région Ile-de-France, devrait annoncer la subvention des courts trajets de covoiturage à hauteur de 2 euros par passager et par trajet.

Certains n'ont pas attendu pour se lancer dans le covoiturage. Sébastien prend sa voiture tous les jours depuis son domicile parisien jusqu'à Courcouronnes, dans l'Essonne, à une vingtaine de kilomètres de la capitale. Et grâce à une application smartphone, il prend des passagers sur le trajet: "C'est aussi simple que de prendre quelqu'un en autostop. Ça me permet à la fois de faire des économies puisque ça fait participer au carburant mais le point le plus intéressant ce sont les rencontres qu'on peut faire".

"Nos utilisateurs gagnent 24 minutes par trajet"

Des rencontres pour le conducteur et un gain de temps pour les passagers. Olivier Binet, le cofondateur de Karos, une application de covoiturage, se félicite: "Nos utilisateurs gagnent 24 minutes par trajet, on vous trouve les meilleurs trajets porte à porte depuis chez vous jusqu'à votre travail. A long terme ça un impact majeur sur le nombre de voiture. C'est bien pour la décongestion, il y a un vrai engouement pour se lancer là-dedans".

Reste à fidéliser les utilisateurs. Pour l'instant près de deux tiers des inscrits continuent de covoiturer de manière régulière. La ville de Paris va également lancer une campagne de communication pour inciter les parisiens à covoiturer davantage.

Martin Cadoret (avec P.B.)