Déçus ou "aux anges": comment les Parisiens réagissent à la fin des trottinettes électriques

Les trottinettes en libre-service à Paris, c'est fini dès le 1er septembre prochain. Les Parisiens avaient rendez-vous dans les bureaux de vote dimanche. Résultat, ils se sont prononcés contre à près de 90%.
Un vote entaché par la faible participation. En effet, ils étaient moins de 8% des inscrits sur les listes électorales à s'être déplacés pour voter.
Après un dîner entre amis, Quentin rentre chez lui en empruntant une trottinette. Une manœuvre qu'il ne pourra plus faire à la rentrée. “C’est légèrement embêtant”, regrette-t-il, parce que l'engin lui fait gagner un temps précieux.
“En métro, ça peut me prendre le double de temps que ça prend en trottinette, voire le triple, donc ça ne facilite pas les retours chez soi”, indique-t-il.
Une majorité écrasante de Parisiens veut donc en finir avec ce moyen de transport. C'est le cas d'Agnès. “Je suis trottinettophobe, je hais les trottinettes. Donc je suis aux anges”, assure-t-elle.
Première capitale européenne à interdire les trottinettes électriques
Cette cycliste parisienne a déjà connu quelques frayeurs. “Il y a des trottinettes qui roulent à toute vitesse sur les trottoirs. J’ai failli me faire renverser plus d’une fois. Très souvent, les trottinettes, on ne les voit pas. Elles nous doublent très rapidement”, appuie-t-elle.
Mais pour Tanguy, ce n'est pas la fin des trottinettes qui garantira la sécurité sur les routes à Paris.
“Globalement, dans tous les modes de transports aujourd’hui, c’est un peu le bordel à Paris. Les cyclistes ne respectent rien aussi. Donc je ne pense pas que les trottinettes soient les seules responsables de ces conflits”, assure-t-il.
Cette interdiction ne concernera que les engins mis à disposition par les opérateurs. Il sera toujours possible de circuler avec sa propre trottinette électrique dans la capitale. Paris devient la première capitale européenne à interdire les trottinettes électriques.