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La reconnaissance faciale dans les aéroports français: comment ça marche?

Depuis le mois de juin, l'aéroport d'Orly a mis en place 15 sas à reconnaissance faciale. Aux contrôles aux frontières, plus besoin de donner son empreinte digitale ou de se présenter à un douanier. RMC a testé.

Prendre l'avion et passer la frontière en montrant simplement son visage, c'est désormais possible. Depuis le mois de juin, l'aéroport d'Orly a mis en place 15 sas à reconnaissance faciale. Aux contrôles aux frontières, plus besoin de donner son empreinte digitale ou de se présenter à un douanier. 

A Roissy, 21 sas sont également équipés de cette technologie. D'ici la fin de l'année 2018, 95 sas de ce type seront présents dans les aéroports de Paris. Très peu de conditions pour pouvoir utiliser ce dispositif : être majeur, et être citoyen de l'UE ou de quatre autres pays (Norvège, Islande, Suisse, Lichtenstein). 

Cette reconnaissance faciale doit servir à accélérer le passage aux frontières, et réduire le temps d'attente aux départs comme aux arrivées. 

Objectif: moins de 20 secondes 

Première étape, scanner son passeport biométrique. On entre ensuite dans un sas, une caméra détecte votre visage et les portes s’ouvrent. Pour la plupart des passagers, tout se passe bien: "C'est plus rapide", s'exprime une passagère.

Mais des agents, comme Célia, sont là pour aider les passagers bloqués: "Il y a quelques ratés. Si ça ne passe pas, c'est qu'il y a vraiment une raison, soit que c'est un problème technique ou alors que le passager n'a pas respecté le processus. Je pense que c'est une question d'habitude". 

Le commissaire divisionnaire Serge Galloni est le directeur de la police aux frontières à l'aéroport d'Orly. Pour lui c'est un gain de temps: "Avec l'empreinte digitale, on était sur un temps moyen de 30 secondes. Avec cette nouvelle technologie, on est sur un temps de moins de 20 secondes". 

B.M avec Bourdin Direct