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Transports

"On en peut plus": des Français bloqués à l'aéroport de Madère depuis six jours à cause d'un incendie

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Des centaines de Français ont de nouveau passé la nuit à l'aéroport de Madère au Portugal. Les incendies qui ravagent l'île portugaise provoquent des annulations de vols. Les autres sont complets. Et cette situation dure depuis bientôt une semaine.

Fin de vacances cauchemardesques pour des centaines de touristes coincés à l'aéroport de Madère au Portugal. Depuis la semaine dernière, plusieurs centaines de Français sont coincés sur l'île portugaise de Madère.

Leurs avions ont été annulés à cause des incendies et de violentes rafales de vent. Ils cherchent depuis des places pour rentrer, mais en vain car tous les vols sont complets. Un calvaire qui force certains passagers à dormir dans l'aéroport depuis bientôt une semaine.

Matelas sur le sol et vêtements en guise d'oreillers. Depuis six jours, Margaux est coincée avec sa famille dans le hall de l'aéroport.

“On en peut plus. On a aucune information, aucune visibilité sur notre billet retour. Le seul vol où il y a des places de libre sera le 2 septembre”, indique-t-elle.

Des dédommagements espérés

Des dizaines de vols annulés à la chaîne à cause de violentes rafales de vent que seuls certains pilotes sont capables de maîtriser. Mais si ces conditions météos sont compréhensibles selon Olivier, elles n'excusent pas l'absence d'aide des compagnies aériennes.

“Elles n’ont pas l’intention d’affréter un vol spécial aujourd'hui. Elles nous disent ‘mettez vous sur les vols réguliers’. Mais aujourd’hui tous sont complets. Ils m’ont alors indiqué de prendre un moyen de transport alternatif. Sauf qu’on est sur une île, quelles sont les autres options, la nage?”, dénonce-t-il.

Alors depuis 7 jours, le Bordelais est forcé de se loger à ses frais, sans savoir quand il sera remboursé. “On a la chance d'avoir déjà trouvé un hôtel. Mais si je prends l’ensemble des frais avancés, on en a pour plus de 1000 euros. Et avec ça, on n'a pas mangé. Il y a des gens qui n’ont pas les moyens de faire l’avance ou qui sont au plafond de leur carte bleue tout simplement”, appuie-t-il.

Si Olivier a enfin trouvé un vol retour prévu jeudi, il craint encore une fois qu'il ne soit annulé.

Julie Brault avec Guillaume Descours