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Une PMA post-mortem. Elle souhaite un bébé de son défunt mari, la justice l'en empêche.

Saisi au printemps dernier, le tribunal administratif de Caen a rejeté la requête de Charlotte Ngoma qui souhaite poursuivre son parcours de procréation médicalement assistée, malgré le décès de son mari en décembre dernier.
 Elle ne cache pas sa déception. Charlotte Ngoma, 37 ans, a été informée ce vendredi 16 août 2024, via son cabinet d'avocats, de la décision du tribunal administratif de Caen, de ne pas autoriser sa demande de PMA post-mortem.
Cette Caennaise, déjà maman de deux enfants de 15 et 11 ans d'une première union, demandait l'autorisation de poursuivre son parcours de procréation médicale assistée entamé avant le décès de son mari survenu le 10 décembre dernier. "C'était un projet de famille, c'est lui qui a élevé mes deux premiers enfants, explique Charlotte. Quand il se battait contre son cancer, il a pu clairement exprimer son souhait, il en a parlé au chirurgien qui l'a opéré." Son mari a d'ailleurs signé la demande de conservation des embryons quand il était en réanimation.
"Le fait de procréer quand l'individu est mort ne me choque pas." Emmanuel de Villiers