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La Fête de la Musique s’est déroulée cette année dans un climat particulièrement agité, marqué par une hausse significative des interpellations et des gardes à vue à travers le pays. Selon le ministère de l’Intérieur, 371 personnes ont été interpellées, contre 326 l’an dernier, et 305 gardes à vue ont été prononcées, soit un net bond par rapport aux 222 de 2024. Un phénomène alarmant a également été constaté : le retour en force des piqûres lors des festivités. Au total, 145 victimes ont signalé avoir été piquées, dont 24 femmes en Île-de-France. Face à cette recrudescence, 12 suspects ont été interpellés pour usage de seringues, notamment à Angoulême où quatre individus seraient liés à une cinquantaine de victimes. En Moselle, deux hommes ont également été arrêtés pour des faits similaires. La situation a également été marquée par des violences, avec six personnes poignardées à Paris lors des événements. Les autorités appellent à la vigilance et renforcent la surveillance afin d’assurer la sécurité des participants à ces manifestations festives.
Philippe Dauriac, secrétaire national de la CGT Educ'Action, a annoncé que la CGT s’oppose à la poursuite des stages en entreprise pour les élèves de troisième et de seconde. Selon lui, ces stages ne remplissent pas leurs objectifs pédagogiques et présentent des risques importants pour les jeunes, un problème signalé par l’Assurance maladie. Il critique notamment le dispositif imposé aux élèves de seconde, jugé mal préparé, peu encadré et ne contribuant pas à leur orientation. Selon lui, l’accès aux stages dépend souvent du réseau des parents, creusant les inégalités. Il souligne aussi l’incompatibilité entre l’encadrement des élèves et les exigences de productivité des entreprises. Le syndicaliste demande que les conventions de stage intègrent un volet sur les conditions réelles des stages afin de garantir la sécurité et le bien-être des élèves. La CGT appelle à une réflexion plus large incluant également les stages des lycéens professionnels.
Bruno Retailleau a annoncé qu'un adolescent a été arrêté la semaine dernière dans la Sarthe. Il est soupçonné de projeter une action violente sur le territoire national contre un lieu de culte, un événement festif ou des sex-shop.
La consommation de bière recule en France. Les raisons ? La météo, la crise du pouvoir d'achat et de nouveaux comportements à l'égard de l'alcool.
À partir de ce lundi, tous les médecins en France pourront prescrire et renouveler trois médicaments anti-obésité : Wegovy, Mounjaro et Saxenda. Jusqu’à présent, seuls les spécialistes en endocrinologie, diabétologie et nutrition étaient habilités à le faire. Ces traitements agissent en sécrétant une hormone réduisant la prise alimentaire, ce qui les rend efficaces pour stabiliser le poids des patients souffrant d’obésité, mais ils peuvent aussi entraîner des effets secondaires. Cette mesure représente une avancée importante pour près de 10 millions de personnes touchées par l’obésité en France. Cependant, patients, associations et professionnels de santé insistent sur la nécessité d’un suivi médical rigoureux. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) souligne que cette décision vise à faciliter un accès plus équitable à ces traitements, qui restent coûteux, entre 300 et 350 euros par mois, et ne sont pas encore remboursés. Des médecins appellent à la prudence quant aux prescriptions, rappelant que ces médicaments doivent s’inscrire dans une prise en charge globale et pluridisciplinaire de la maladie. Certains experts estiment que cette ouverture pourrait être prématurée sans un encadrement strict.
La semaine dernière, les services de renseignement français ont déjoué un nouveau projet d’attentat sur le territoire national, a annoncé Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, sur LCI. Un adolescent de 17 ans a été interpellé dans la Sarthe par la DGSI. Selon le ministre, le jeune homme préparait une attaque ciblant un lieu de culte, un événement festif ou des sex-shops. Une source proche de l’enquête indique que le suspect adhère aux thèses de l’organisation État islamique et aurait agi en son nom. Mis en examen ce vendredi pour "association de malfaiteurs terroriste en vue de crime contre les personnes", il a été placé en détention provisoire, précise le Parquet national antiterroriste (Pnat). Toutefois, l’avocat du jeune homme, Maître Godest Le Gall, conteste la version officielle, dénonçant une opération de communication du ministre. Le ministre Retailleau a précisé que l’individu était en préparation de passage à l’acte au moment de son arrestation.
Dans la nuit de samedi à dimanche, les États-Unis ont frappé plusieurs sites nucléaires iraniens, ce que Téhéran considère comme le franchissement d’une "ligne rouge majeure". En réponse, la République islamique promet des "conséquences irréparables" et prépare une riposte qui pourrait inclure la fermeture du détroit d’Ormuz, passage stratégique pour 20 millions de barils de pétrole quotidiens, soit un cinquième du pétrole mondial. Ce détroit représente environ 600 milliards de dollars d’échanges énergétiques par an. Bien que la décision ne soit pas encore officielle, le Parlement iranien a donné son feu vert pour un possible blocage. Cette mesure pourrait fortement impacter les marchés, comme l’a déjà montré la hausse de plus de 4 % du prix du pétrole en Asie. Cependant, cette stratégie risquerait aussi de nuire à l’économie iranienne, très dépendante des exportations via ce même détroit.
Dans la nuit du dimanche 22 juin, les États-Unis ont mené une opération militaire contre trois sites nucléaires iraniens, ciblant notamment le site de Fordo avec une "charge complète de bombes". Washington affirme avoir causé des "dégâts monumentaux" aux infrastructures nucléaires iraniennes, comme l'a déclaré le président Donald Trump, qui a évoqué une "destruction totale" confirmée par des images satellites. De son côté, Téhéran a qualifié ces frappes d'"agression" et a promis une riposte, se disant prêt à se défendre "par tous les moyens nécessaires".