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"Le prix des pâtes en baisse" d'au moins 10% annonce le patron de Système U

Une réduction notable du prix des pâtes est prévue, selon le PDG de Système U.

Une réduction notable du prix des pâtes est prévue, selon le PDG de Système U. - Thomas SAMSON / AFP

Les prix de certaines denrées alimentaires, comme les pâtes ou les chips, devraient prochainement baisser dans les rayons, a annoncé Dominique Schelcher, PDG de Système U.

Une diminution du prix des pâtes jusqu'à deux chiffres selon les magasins. C'est l'annonce faite par Dominique Schelcher, directeur des supermarchés Système U, ce jeudi.

Le PDG de la firme aux près de 1.700 points de vente s'est exprimé chez nos confrères de RTL ce matin. Si la nouvelle peut ravir, elle doit être tempérée dans un contexte inflationniste en baisse.

Au moins 10% de baisse

Interrogé sur l'inflation qui semble ralentir, Dominique Schelcher confirme: "Oui, il y a des prix qui vont diminuer. Le prix des pâtes va baisser. Tout dépend des marques, c'est très variable d'une marque à l'autre, jusqu'à deux chiffres (au moins 10%). Le prix des chips qui a beaucoup augmenté va baisser. Pour l'instant, les fournisseurs nous demandent encore globalement 5% de hausse", a-t-il déclaré.

L'annonce est de bon ton en cette période inflationniste. Et elle a de quoi réjouir: sept Français sur dix en mangent une fois par semaine, soit neuf kilos par personne chaque année.

Un dispositif anti-inflation

Si Dominique Schelcher assure que le prix de certains produits pourrait aussi commencer à baisser, ce dernier préfère tempérer. "Oui parce que l'inflation ralentit, mais redisons aux Français qu’on ne va pas revenir aux prix d’avant la crise", nuance-t-il. Le dispositif anti-inflation lancé au sein du groupe Système U va continuer en 2024 sur 150 produits à prix coûtant (sans marges pour le distributeur).

Bras de fer entre industriels et distributeurs

Cette information, qui régalera les amateurs de pâtes, intervient durant les négociations commerciales entre les industriels et les distributeurs qui fixent les prix des denrées alimentaires en magasin. "C'est une impression générale de la déconnexion entre la réalité de ce que vivent les Français et nos échanges avec eux", a commenté Dominique Schelcher.

Début novembre, le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Lemaire a assuré n'avoir aucun doute sur l'effet bénéfique de ces négociations. "La baisse des prix de gros sur le blé ou sur l'huile pourra être répercutée plus tôt sur les prix alimentaires, a-t-il expliqué. Nous continuons à nous battre pour faire baisser les prix le plus vite possible pour le consommateur."

Lilian Pouyaud