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Alimentation

Prix alimentaires: parmi les industriels, qui sont les bons et les mauvais élèves?

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Faire ses courses est toujours une galère pour une grande partie des Français. Si le pic de l'inflation est passé, les ménages tardent à le ressentir sur le prix de leurs caddies. Après les distributeurs, c'est au tour des industriels d'être reçus par Bruno Le Maire ce jeudi. Le ministre de l'Économie va leur demander de s'engager.

Après les distributeurs mercredi, c'est au tour des industriels d'être convoqués par Bruno Le Maire ce jeudi pour trouver des solutions face à la hausse des prix des produits alimentaires. Mercredi, les distributeurs ont accepté d'augmenter le nombre de références concernées par le panier anti-inflation.

L'idée d'avancer les négociations de 2024 a également été mise sur la table et Bercy y serait favorable. Car si le pic de l'inflation est passé, les Français ne le ressentent toujours pas dans les rayons, et les prix restent à des niveaux très élevés.

Depuis plusieurs mois, les acteurs de l'alimentaire se renvoient la balle. Les distributeurs accusent les industriels de ne pas jouer le jeu. Alors, qui sont les bons et les mauvais élèves? Plusieurs industriels ont consenti à des baisses sur un panel d'un millier de produits, tels que les conserves Bonduelle, les huiles Lesieur ou encore les yaourts Danone.

Des industriels affichent des très bons résultats

Mais ces ristournes restent trop souvent anodines. Exemple avec les pâtes Panzani. Elles ont certes baissé de 2 à 7 centimes pendant l'été selon l'observatoire des éditions Dauvers, mais elles restent au moins 20 centimes plus cher qu'il y a un an. Alors même que le cours du blé a nettement baissé.

D'autres grands groupes industriels sont pointés du doigt en coulisses pour n'avoir pas fait d'effort. C’est le cas pour Nestlé, Unilever ou encore Mondelez, qui possède les biscuits Lu. Ces géants de l'alimentaire affichent pourtant des résultats mirobolants pour le premier semestre de l'année, avec des taux de marge en hausse. Preuve, selon leurs détracteurs, qu'ils se refont la cerise sur le dos des consommateurs.

Victor Joanin avec Guillaume Descours