Isère: 180 policiers se disent prêts à démissionner pour faire réagir le gouvernement

Des policiers en fonction à Grenoble se disent prêts à démissionner pour manifester leur mécontentement.
Ils se disent prêt à démissionner. 180 policiers d'Isère dont 130 Grenoblois, assurent avoir rédigé une demande de rupture conventionnelle. Demande qui devrait être déposée au préfet dans la semaine pour essayer de "le faire réagir" lui ou le gouvernement.
Une action de ces forces de l'ordre qui s'estiment "lâchés" par Emmanuel Macron, après son interview au média en ligne Brut où le président évoque "des contrôles au faciès".
"Ils sont en train de faire des ruptures conventionnelles"
Des policiers qui ne se sentent pas assez protégé explique Yannick Bianchéri, du syndicat Alliance Police Nationale.
"Mes collègues se rendent compte qu’il y a peut-être d’autres métiers qui payent tout aussi bien et avec lesquels on aurait moins de risques pour soi-même mais aussi pour sa famille. Ils sont donc en train de faire des ruptures conventionnelles. La chose qui pourrait éventuellement les faire reculer c’est une véritable protection avec le floutage, l’instauration d’une peine minimale et la création d’un Observatoire de la réponse pénale".
Un constat, assortit d’une mise en garde: "On demande des actes forts parce que sinon, ce qu’il se passe en Isère va faire boule de neige. Le risque est qu’on n’est plus assez de policiers en France pour assurer la sécurité".
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