Modes de garde des enfants: "je n’ai aucune solution" témoigne un père de famille

Alors que l’Assemblée nationale avait adopté l’allongement du congé maternité le 2 février, le gouvernement a rejeté la proposition de loi pour des raisons financières. Pour Roselyne Bachelot, ce n'est pas l'allongement du congé maternité qui importe, mais bien les modes de garde et l’entreprise qui doivent s'adapter.

Actuellement de 16 semaines voire 18 dans une majorité des cas, le congé maternité était au centre des débats à l’Assemblé début février. Pourtant, la proposition de loi visant à allonger de deux semaines ce congé vient d’être retoquée. Si des raisons financières ont été invoqué, d'autres solutions existent pour concilier vie de familiale et vie professionnelle.

Problème, ces solutions sont rares et deviennent très vite compliquées sur le plan financier pour une majeure partie des Français. David, auditeur de 100% Bachelot est confronté à ce genre de difficultés. Ses horaires de travail lui posent des problèmes puisqu'ils ne correspondent pas à ceux de la crèche. "Je suis très étonné puisque la plupart des solutions sont proposées à des gens qui n’ont pas une flexibilité de l’emploi. Ils sont en journée où fonctionnaires. La problématique c’est que l’on n’a pas les mêmes avantages."

"Il n’y a pas de crèche qui garde les enfants la nuit"

David se retrouve du coup désœuvré puisque aucune institution ne peut l’aider et s’occuper de ses enfants. "Il n’y a pas de crèche qui garde les enfants la nuit ou très tôt le matin. Moi c’est ma problématique. J’ai dû m’adapter. Certains locataires ou voisins peuvent garder mon petit mais sinon je n’ai aucune solution. Je n’ai pas de nourrice ni de possibilité au niveau de la crèche. La seule solution c’est quand je suis en journée et il n’y a aucune aide. Il faudrait équilibrer ça."

100% Bachelot avec A. B.