
La mobilisation pro-Gaza s'étend dans les universités
L'université de La Sorbonne a été occupée ce lundi par des militants pro-palestiniens. Une soixantaine d'entre eux ont pénétré dans la cour d'honneur de la célèbre université parisienne avec des tentes et des banderoles demandant un cessez-le-feu à Gaza. L'évacuation s'est faite sans interpellation, confirme la préfecture de police de Paris. Les cours ont été suspendus toute l'après-midi. Ils devraient reprendre ce mardi matin, même si les étudiants mobilisés promettent de poursuivre leurs actions. Réunies sur la place de la Sorbonne, près de 200 personnes ont ensuite brandi un immense drapeau palestinien et chanté des chants pro-palestiniens toute l'après-midi. Les forces de l'ordre sont intervenues pour évacuer les manifestants, à la demande du Premier ministre, Gabriel Attal, comme il l'avait demandé la semaine dernière lors d'un événement similaire à Sciences Po Paris, théâtre d'une mobilisation sous tension. Ce mouvement pro-Gaza prend son origine dans les universités américaines et il commence à s'étendre un peu partout en France. Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a annoncé sur X suspendre les financements à Sciences Po tant que “la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies dans l’école”. La direction de Sciences Po Paris s'est engagée vendredi soir à organiser un débat interne et à suspendre des procédures disciplinaires lancées contre des manifestants. Cette "suspension" de procédures disciplinaires ne concerne pas l'enquête ouverte en mars après une accusation d'antisémitisme, a souligné dimanche la ministre de l'Enseignement Supérieur Sylvie Retailleau. C'est le cas à Lyon, où 2 rassemblements sont prévus mercredi.
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