"Chanter, c’est le rôle d’un coq!": la colère du propriétaire du coq Marcel, sommé de faire taire l'animal
L'oeuf, la poule... et le cocorico. Une nouvelle affaire de coq qui chante et qui agace les voisins.
Après la folle affaire autour de Maurice le coq, rebelotte à Etel, dans le Morbihan.
Pierre Bellaigue, propriétaire du coq Marcel, a reçu une lettre de la municipalité pour lui demander de faire stopper les nuisances sonores, suite à une plainte déposée.
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Selon la lettre, il risque jusqu’à 450 euros d’amende.
“Tous les ans, j'achète des volailles et tous les ans, j’achète un coq pour faire un coq au vin en fin d’année. Il y a quelque temps, déjà, j’ai reçu une première lettre anonyme dénonçant que le chant du coq les dérangeait. Et cette année, ils sont allés porter plainte auprès de la police municipale. Donc moi ça m’a déplu et j’ai appelé les médias”, explique-t-il dans l’émission “Estelle midi”.
"C'est le rôle d'un coq"
Mais Pierre Bellaigue ne se laisse pas abattre et répond avec une touche d’humour.
“J’ai édité la "gazette du poulailler". Je dénonce les faits de dénonciations calomnieuses et anonymes. C’est drôle sans l’être. Et quand j’ai reçu la lettre de la police, j’ai demandé du soutien. Le coq chante au lever du jour entre 7h et 7h30. Pour qu’on entende un peu moins, j’ai mis un rideau au poulailler. Mais chanter, c’est le rôle d’un coq”, détaille-t-il.
Pour le journaliste Thierry Moreau, le chant du coq fait partie des petits désagréments qu’on peut trouver en zone rurale.
“Quand on est à la campagne et qu’il y a un agriculteur qui étale du lisier, et bien ça pue pendant quelques heures. Ce sont des petits désagréments comme en ville il y a la pollution ou le bruit par exemple, là c’est alors. Et alors? Un peu de paix quoi”, plaide-t-il.