L'intégralité de l'interview de Benoît Hamon, directeur de Singa, sur la problématique migratoire
La crise migratoire est plus que jamais d'actualité. Ce sont en effet 11.000 migrants qui ont débarqué en Italie depuis le début de la semaine, dont l'immense majorité sur la petite île de Lampedusa,située entre la Sicile et la Tunisie.
Du 11 au 13 septembre dernier seulement, 8 512 personnes sont arrivées sur le sol italien, soit une population plus importante que celle habitant sur l'île de Lampedusa. Une arrivée très importante en peu de jours, due notamment à des conditions météorologiques favorables.
Face à cet afflux soudain et massif de personnes en situation d'immigration, les pays de l'Union européenne sont divisés. Girogia Meloni, cheffe du gouvernement italien de droite et d'extrême droite, pointe une "pression migratoire insoutenable" et presse Ursula Von Der Leyen, la présidente de la Commission européenne de venir à Lampedusa constater la situation. Elle demande aussi au président du Conseil européen, Charles Michel, de mettre la question migratoire à l'ordre du jour du sommet de l'Union européenne en octobre, tout en annonçant que son gouvernement avait l'intention de prendre des mesures extraordinaires.
Côté allemand, mercredi, le gouvernement a annoncé qu'il allait refuser d'accueillir de nouveaux demandeurs d'asile venant d'Italie, une preuve, si tant est qu'il en fallait encore une, qu'aucun cadre européen strict et clair n'existe sur la problématique.
En France, le président de la République Emmanuel Macron appelle à une réponse de solidarité européenne. La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a d'ailleurs répété que la France "prenait sa part" dans la répartition des migrants.
Du 11 au 13 septembre dernier seulement, 8 512 personnes sont arrivées sur le sol italien, soit une population plus importante que celle habitant sur l'île de Lampedusa. Une arrivée très importante en peu de jours, due notamment à des conditions météorologiques favorables.
Face à cet afflux soudain et massif de personnes en situation d'immigration, les pays de l'Union européenne sont divisés. Girogia Meloni, cheffe du gouvernement italien de droite et d'extrême droite, pointe une "pression migratoire insoutenable" et presse Ursula Von Der Leyen, la présidente de la Commission européenne de venir à Lampedusa constater la situation. Elle demande aussi au président du Conseil européen, Charles Michel, de mettre la question migratoire à l'ordre du jour du sommet de l'Union européenne en octobre, tout en annonçant que son gouvernement avait l'intention de prendre des mesures extraordinaires.
Côté allemand, mercredi, le gouvernement a annoncé qu'il allait refuser d'accueillir de nouveaux demandeurs d'asile venant d'Italie, une preuve, si tant est qu'il en fallait encore une, qu'aucun cadre européen strict et clair n'existe sur la problématique.
En France, le président de la République Emmanuel Macron appelle à une réponse de solidarité européenne. La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a d'ailleurs répété que la France "prenait sa part" dans la répartition des migrants.
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