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Les Grandes Gueules

"C'est une habitude sous Macron d'utiliser la police avec des moyens disproportionnés": Eric Coquerel dénonce des violences contre un piquet de grève

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Le député de La France Insoumise a dénoncé un usage disproportionné de la force lors de l'évacuation de grévistes devant un dépôt RATP. Eric Coquerel a également estimé que ces pratiques étaient "une habitude sous Macron".

La mobilisation contre la réforme des retraites continue en France. Après quatorze jours de protestations, une troisième manifestation a rassemblé près de 350.000 personnes rien qu'à Paris assure la CGT. Du côté de la RATP où la grève se poursuit mercredi, des piquets de grève se mettent en place certains matins devant des dépôts de bus. Ce mardi dans les "Grandes Gueules", Eric Coquerel député La France Insoumise a dénoncé des violences commises de la part de policiers venus déloger des grévistes.

"Il y a eu une évacuation. Ça c'est fini avec des bombes lacrymogènes et des coups de matraques contre des gens qui faisaient de la résistance passive", a-t-il assuré sur RMC. "La police a des moyens proportionnés à utiliser. Quand ils arrivent et mette des coups de lacrymogènes sans sommation, il y a un petit problème de légalité", a ajouté le député.

"Les piquets de grève dans une mobilisation où 85% des gens font grève il y a un moment donné un blocage ça fait partie des mobilisations sociales. Quand vous voulez débloquer un dépôt de bus, vous utilisez des moyens proportionnés. Face à des gens pacifistes, vous ne donnez pas de coups de matraque. C'est une habitude sous Macron d'utiliser la police avec des moyens disproportionnés", a conclu Eric Coquerel.
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