Fête illégale de 300 personnes à Joinville: "Une insulte aux soignants" dénonce le maire sur RMC

Invité de RMC, le maire de Joinville-le-Pont regrette avec dépit et impuissance les fêtes clandestines qui se multiplient depuis août dans une maison d'un secteur pavillonnaire malgré les intervention de la police qu'il juge "défaillante".

Le confinement ? C'est en option pour de nombreux jeunes qui se sont réunis vendredi soir pour une fête géante à Joinville-le-Pont. 3 personnes ont été placées en garde à vue après cette soirée organisée dans la nuit de vendredi à samedi. Il s'agit du propriétaire de la maison, de l'organisateur de la soirée et d'une troisième personne. Entre 300 et 400 personnes se sont réunies alors que tout rassemblement est interdit du fait du confinement.

La mairie assure qu'elle a déjà tenté de solutionner le problème. Sans succès. Les signalements à la police, les tentatives de médiation ont échoué et ce sera maintenant du ressort de la justice qui a été saisie notamment pour tapage nocturne et mise en danger de la vie d'autrui.

"On n’avait pas du tout imaginé ce tripot clandestin"

"Plusieurs plaintes avaient été portées à la police (…) ça n’a pas bougé. On n’avait pas du tout imaginé ce tripot clandestin. C'est une affaire qui aurait pu mal tourner. Les policiers qui sont intervenus vendredi auraient pu se faire lyncher", explique le maire ce lundi matin sur RMC qui annonce avoir signalé une multiplication de faits depuis août.

Il estime que tout cela est une "insulte" aux soignants et à tous ceux qui respectent les règles.

"On fait une insulte à tous les professionnels de santé, aux commerçants fermés, à ceux qui sont morts, à ceux qui l'effort, aux commerçants qui ferment. (...) Nous allons porter plainte au nom de la ville pour mise en danger de la vie d'autrui. (...) C'est le redémarrage d'un cluster géant."

J.A. et la rédaction