
Changer de sexe à la mairie "ubuesque" : les propos d'Emmanuel Macron sont-ils transphobes ?
Dans son programme pour les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, le Nouveau Front populaire propose d'« autoriser le changement d’état civil libre et gratuit devant un officier d’état civil ». La modification de l’acte d’état civil d’une personne transgenre est autorisée en France depuis 1992. À l’époque, cette modification était conditionnée à la preuve « irréversible et médicale d’une transformation physique ».
Le chef de l’Etat a critiqué la volonté du Nouveau Front Populaire, une position qui choque la communauté LGBT +. « Ces propos sont très choquants, nous sommes atterrés », a déclaré le président de l’Inter-LGBT James Leperlier. « C’est d’autant plus inquiétant vu le contexte actuel de transphobie : c’est ajouter de l’huile sur un feu qui est déjà ardent. » « C’est le signe qu’ils n’hésiteront pas à revenir sur nos droits, ne serait-ce que dans le débat, pour racoler des voix », a-t-il ajouté, dénonçant « un glissement dangereux » et la « porte ouverte vers des propositions de loi transphobes et LGBTphobes ».
Le chef de l’Etat a critiqué la volonté du Nouveau Front Populaire, une position qui choque la communauté LGBT +. « Ces propos sont très choquants, nous sommes atterrés », a déclaré le président de l’Inter-LGBT James Leperlier. « C’est d’autant plus inquiétant vu le contexte actuel de transphobie : c’est ajouter de l’huile sur un feu qui est déjà ardent. » « C’est le signe qu’ils n’hésiteront pas à revenir sur nos droits, ne serait-ce que dans le débat, pour racoler des voix », a-t-il ajouté, dénonçant « un glissement dangereux » et la « porte ouverte vers des propositions de loi transphobes et LGBTphobes ».
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