
LES ARCHIVES RMC - "On ne peut plus tellement rire de tout à la télé"
Laurent Baffie était l’invité des Grandes Gueules à l’occasion de la sortie de son nouveau livre, Le guide de la répartie. L’humoriste y déplore un climat de plus en plus tendu autour de la liberté d’expression à la télévision. Selon lui, on ne peut plus vraiment rire de tout, et certains sketchs qui étaient acceptés hier seraient aujourd’hui jugés inacceptables.
Il cite notamment "Le lâcher de salopes", un sketch coécrit avec Jean-Marie Bigard, qu’il considère comme une dénonciation de la misogynie, mais qui ne passerait plus aujourd’hui, de peur d’être mal interprété. Baffie évoque également Coluche ou Guy Bedos, accusés à tort, selon lui, de faire l’apologie de ce qu’ils dénonçaient justement. Conscient du changement d’époque, il admet faire partie des "vieux comiques graveleux" et affirme être de moins en moins invité en direct, car "c’est devenu dangereux". Pourtant, il continue à aborder des sujets sensibles dans son nouveau spectacle Soupe Miso, notamment celui de la misogynie.
Un sujet qu’il revendique : "Ce n’est pas parce qu’on est humoriste et qu’on a le mot ‘pute’ facile qu’on n’est pas féministe dans l’âme", explique-t-il, précisant qu’il aime aller là où on ne l’attend pas.
Il cite notamment "Le lâcher de salopes", un sketch coécrit avec Jean-Marie Bigard, qu’il considère comme une dénonciation de la misogynie, mais qui ne passerait plus aujourd’hui, de peur d’être mal interprété. Baffie évoque également Coluche ou Guy Bedos, accusés à tort, selon lui, de faire l’apologie de ce qu’ils dénonçaient justement. Conscient du changement d’époque, il admet faire partie des "vieux comiques graveleux" et affirme être de moins en moins invité en direct, car "c’est devenu dangereux". Pourtant, il continue à aborder des sujets sensibles dans son nouveau spectacle Soupe Miso, notamment celui de la misogynie.
Un sujet qu’il revendique : "Ce n’est pas parce qu’on est humoriste et qu’on a le mot ‘pute’ facile qu’on n’est pas féministe dans l’âme", explique-t-il, précisant qu’il aime aller là où on ne l’attend pas.
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