"C'est une très bonne surprise pour commencer 2020": 17 millions de ménages concernés par une baisse de l'impôt sur le revenu
La baisse de l'impôt sur le revenu devient concrète. Pour les premières tranches, le taux va baisser dès ce mois de janvier, vous paierez donc moins d'impôts sur le revenu sur votre salaire ce mois-ci. La deuxième tranche, passe par exemple de 14% à 11%. Pour les foyers sur cette tranche, en moyenne, la baisse d’impôt devrait être de 350 euros par an.
Les indépendants vont pouvoir se rendre compte de cette baisse rapidement, car Bercy envoie ce mercredi les nouveaux taux d'impositions. Pour les salariés et les fonctionnaires, ce sera à la fin du mois dans deux semaines.
"Ça va faire un petit plus à la fin du mois pour mieux consommer"
Cette mesure, annoncée par le gouvernement après le mouvement des "gilets jaunes", va représenter 5 milliards d'euros pour cette année 2020, et va concerner plus de 17 millions de foyers fiscaux.
Dès qu'il a reçu un mail l'informant d'une baisse d'impôts, Jean-Baptiste a voulu connaître les détails. Et pour ce salarié dans le BTP les économies ne sont pas négligeables.
"Pour ma part, 50 ou 60 euros par mois, c’est pas mal. Ce n’est pas négligeable. Ça va faire un petit plus à la fin du mois pour mieux consommer. Je ne m’y attendais pas du tout, pour moi, je n’étais pas concerné. C’est une très bonne surprise pour commencer 2020".
"Il faudrait des différences de 300 euros par mois pour qu’il y ait vraiment une signification"
Comme Jean-Baptiste, Florence sait qu'elle va bénéficier de la réduction d'impôts. Mais cette mère de 4 enfants reste perplexe.
"Je vais attendre mon prochain bulletin de paie pour voir s’il y a vraiment une différence mais je ne m’attends pas à quelque chose d’extraordinaire. Je pense que je ne verrais même pas la différence entre avant et après. On est nombreux donc il faudrait des différences de 300 euros par mois pour qu’il y ait vraiment une signification sur mon changement de vie".
Une baisse décidée après la crise des « gilets jaunes ». Mais ce n'est pas une première pour Eric Pichet, économiste.