Immobilier: le bon moment pour acheter dans le neuf

Les prix de mises en vente des logements neufs commencent à baisser. Ce n'est pas vrai partout ni pour toutes les typologies des biens, mais cela offre quand même des opportunités.
Le spécialiste "trouver un logement neuf.com" a regardé les dix plus grandes villes de France et les prix affichés pour les trois pièces, le standard.
Ils baissent dans la moitié des villes étudiées. Parmi les plus forts reculs : moins trois % à Lyon depuis le mois de février, moins huit % à Nice.
Dans ces villes là les trois pièces dans le neuf coûtent 15 à 30.000 euros de moins qu'en début d'année soit moins de 400.000 euros.
Notez également une baisse des prix de six % à Nantes qui passe sous les 350.000 euros le T3.
Lille ne recule que très légèrement mais vole tout de même à Toulouse le titre de la grande ville de France où les trois pièces dans le neuf sont les moins chères.
On est à 305.000 euros, pour info le même bien vous coûterez 810.000 euros à Paris.
Des baisses de prix insuffisantes pour compenser la hausse des taux d'intérêt
Malheureusement ces baisses de prix dans le neuf ne sont pas suffisantes pour compenser ce qu'on perd sur le crédit immobilier avec la hausse des taux d'intérêt.
D'où l'intérêt de mettre en parallele les prix et les conditions d'emprunt pour regarder réellement l'évolution de ce pouvoir d'achat immobilier.
Il recule partout mais quad même un peu moins là où les prix baissent le plus.
Ainsi à Nice, Nantes, Lyon et Montpellier, les mensualités de remboursement pour l'achat d'un trois pièces neuf ne progressent "que" de cinq à dix %.
On oscille autour de 15% de hausse à Paris Lille et Bordeaux et arrive aux 20% de hausse à Strasbourg, Toulouse et Marseille.
Trois villes qui cumulent hausse de taux et hausse de prix. Le prix du neuf grimpent carrément de huit % depuis le début de l'année à Marseille.
La possible négociation avec l'ancien
On peut également négocier avec de l'immobilier ancien. On peut tenter des négociations avec les promoteurs.
Il existe deux périodes particulièrement propices à cela soit au démarrage des réservations soit à l'inverse à la toute fin quand on a des logements qui ne trouvent pas preneurs.
À l'ouverture des ventes on rappelle le principe, pour se faire financer par la banque, le promoteur doit avoir désormais au moins 50% des logements prévus, réservés.
Il a donc tout intérêt à attirer un maximum d'acheteurs.
Pour ça il est souvent prêt à baisser un peu les prix ou à faire des gestes sur l'installation de certains équipements ou sur les frais de notaire par exemple.
Concernant les queues de programme, il s'agit d'invendus avec donc forcément des décotes qui oscillent souvent autour de dix %.
Mais n'hésitez pas à tenter d'obtenir plus encore si le logement n'est pas idéal par exemple avec un rez-de-chaussée ou un vis-à-vis.