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Économie

Le DPE, nouveau critère dans le choix d'un logement pour les locataires et acheteurs

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Le diagnostic performance énergie (DPE) est mis en place pour évaluer la qualité énergétique d'un logement. Désormais, il est un des critères les plus importants pour les candidats à la location ou à la propriété, juste derrière la surface et l’agencement.

Il a fallu moins de deux ans pour que sept lettres de l’alphabet (de A à G) deviennent l’obsession de tous les candidats à la location ou à la propriété. Ces sept lettres, ce sont celles du diagnostic performance énergétique (DPE), qui classent les logements en fonction de leur sobriété énergétique. De A pour les plus économes à G pour les pires passoires thermiques.

Selon la start-up Lycaon Immo, le DPE se place désormais en quatrième position derrière la surface habitable, la qualité du bien et l’agencement, mais devant la luminosité, la présence d’un extérieur (balcon, terrasse) ou encore d’une cave dans les critères importants pour choisir un logement.

Des contraintes pour les logements les moins bien classés

Avec un impact important sur les prix de vente ou de location. Un bon DPE (A, B, C, D) est jugé normal, un mauvais (E, F et G) rend la vente plus difficile, voire devient un motif de non-signature ou de renégociation du prix, alors même que le DPE est déjà pris en compte dans le prix affiché. Les acheteurs sont conscients que d’importants travaux coûtent cher et ne garantissent pas d’obtenir une bonne note. Problématique s’ils veulent louer.

Un propriétaire ne peut pas réévaluer le loyer des biens énergivores (F et G) depuis août 2022, ni louer les pires d’entre eux depuis le mois de janvier. Et ce n’est pas fini. Au 1er janvier 2025, ce sera au tour de tous les logements G d’être interdits à la location. À la vente, les biens se vendent 10 à 15% moins chers.

Pour le moment, le gouvernement ne parle pas d’un report du calendrier de l'interdiction de location des passoires thermiques, mais d’aménagements.

Emmanuel Lechypre