La disparition "inquiétante"... du slow: vers la mort de cette danse culte?
Dernier tour de piste. Aujourd’hui, seuls 2% des discothèques passent encore des slows.
Question de génération, explique un sociologue. Aujourd’hui, les ados ne veulent que des musiques pour faire la fête. Pas question d’attendre 5 longues minutes d’un slow langoureux pour pécho. Ils préfèrent la "kizomba", la "bachata" ou le "zouk love". Et puis il y a aussi la honte de se faire recaler. Les jeunes n’ont aucun problème à se prendre un râteau sur Tinder, derrière leur écran, en revanche, devant tout le monde sur la piste de danse, c’est plus compliqué…
Mais tout le monde n’est pas prêt à renoncer au slow
Un spectacle se joue en ce moment à Paris pour raconter l’histoire de cette danse, aujourd’hui en voie de disparition.L’Age du Slow, c'est son nom, se tient durant trois jours fin mars à bord de la péniche "La Pop" près de La Villette. Objectif: revivre l'âge d'or de cette danse culte dont les premières notes datent de la fin de la Première guerre mondiale.
Les plus anciens, qui ont tous un souvenir très fort lié à un slow. Sur "Hotel California", "Still Loving You" ou encore "EveryThing I Do". A Strasbourg, on a organisé une "slow party" pour la Saint-Valentin. Et c'était un énorme carton: il a même fallu refuser du monde. L’organisateur annonce la couleur: il eut faire de Strasbourg la capitale européenne du slow... et en appelle même aux députés européens.