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Elections aux Pays-Bas: "les Français doivent prendre exemple et ne pas voter pour Marine Le Pen"

Le Premier ministre libéral néerlandais Mark Rutte a devancé de loin son rival d’extrême droite Geert Wilders

Le Premier ministre libéral néerlandais Mark Rutte a devancé de loin son rival d’extrême droite Geert Wilders - JOHN THYS / AFP

REPORTAGE - Ce mercredi, les Néerlandais se sont rendus aux urnes pour élire leurs députés. Et selon des résultats partiels, la percée populiste n'a pas gagné le pays. En effet, le Premier ministre libéral néerlandais Mark Rutte a devancé de loin son rival d’extrême droite Geert Wilders. A La Haye, RMC a rencontré des citoyens qui oscillent entre déception et soulagement.

L'extrême droite n'a finalement pas remporté l'élection hollandaise. Ce mercredi, c'est le parti libéral qui est ressorti en tête des élections législatives aux Pays-Bas. Plus précisément, sur la base de 54,8% des voix, le parti libéral du Premier ministre Mark Rutte a remporté 32 sièges sur les 150 que compte la chambre basse du parlement. Une perte de 8 à 9 sièges par rapport aux dernières élections en 2012, mais une nette avance cependant sur le PVV de Wilders, qui n’aurait lui gagné que 4 à 5 sièges de députés, avec entre 19 et 20 élus.

Des résultats loin de satisfaire Hank, patron d'un bar dans un quartier populaire de La Haye: "C’est décevant. Tous mes clients, mon entourage, on était tous derrière le Parti pour la Liberté! Les autres politiques sont des menteurs qui s’en mettent plein les poches". Quelques mètres plus, René, lui, se dit soulagé: il a voté pour le parti de Mark Rutte.

"Les extrêmes, peu importe lesquels, ce n'est jamais une bonne chose, affirme-t-il. Je pense que les Français doivent prendre exemple et ne pas voter pour Marine Le Pen." Même soulagement dans ce restaurant turc, où Mert était sûre que le candidat populiste n’arriverait pas en tête: "C’est très bien. Il y avait beaucoup de monde qui se faisait du souci, les étrangers mais aussi les Néerlandais. Le PVV est un danger pour tout le peuple."

M.R avec Marie Monier