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Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky vont signer un accord bilatéral de sécurité vendredi à Paris

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Troisième visite en France vendredi 16 février pour Volodymyr Zelensky depuis le début de la guerre en Ukraine. Le président ukrainien, qui se rendra également à Berlin le même jour, va y signer un accord bilatéral de sécurité avec Emmanuel Macron. Celui-ci doit octroyer un soutien militaire à l'Ukraine, en dépit d'une éventuelle adhésion à l'Otan qui n'est pas encore actée.

Les présidents français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky vont signer vendredi 16 février à l'Elysée un accord de sécurité entre leurs deux pays, a annoncé ce jeudi la présidence française. "Cet accord fait suite aux engagements qui avaient été pris en format G7 en marge du sommet de l'Otan à Vilnius en juillet 2023", a rappelé l'Elysée.

Les dirigeants de l'Otan n'avaient alors pas fixé de calendrier pour une adhésion de l'Ukraine à l'Alliance atlantique, au grand dam de Kiev, mais les pays du G7 s'étaient engagés à lui apporter un soutien militaire "sur le long terme" afin de l'aider à combattre l'actuelle offensive russe mais aussi dissuader Moscou de toute attaque future contre son voisin.

Négociations avec d'autres pays européens

Le Royaume-Uni a été le premier à conclure un tel accord lors d'une visite du Premier ministre Rishi Sunak à Kiev le 12 janvier. Les pays de l'Union européenne n'avaient jusqu'ici pas franchi le pas.

La présidence ukrainienne a annoncé jeudi que Volodymyr Zelensky se rendrait vendredi à Berlin en plus de Paris. L'Ukraine poursuit des négociations avec une série d'autres Etats, de l'Italie aux Etats-Unis. D'autres pays se sont également joints à l'initiative du G7, de la Pologne à la Scandinavie.

Livraison d'équipements militaires, formation de soldats...

"Alors que la guerre d’agression de la Russie contre l'Ukraine entrera dans sa troisième année" le 24 février, la France réaffirme ainsi sa "détermination à continuer d'apporter, dans la durée et avec l'ensemble de ses partenaires, un soutien indéfectible à l'Ukraine et au peuple ukrainien", souligne l'Elysée.

Ces engagements de sécurité peuvent porter sur l'octroi d’équipements militaires modernes, interopérables avec ceux de l'Otan, la formation de soldats ukrainiens ou le renforcement de l'industrie de défense ukrainienne.

Autant de soutiens très malvenus pour le Kremlin qui avait déjà jugé en juillet que de telles garanties porteraient "atteinte à la sécurité de la Russie". La situation est difficile actuellement sur le terrain pour les Ukrainiens qui manquent d'hommes et d'armes, alors qu'une nouvelle enveloppe d'aide américaine est bloquée au Congrès.

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Emmanuel Macron doit se rendre en Ukraine ce mois

Il s'agit de la troisième visite du président ukrainien à Paris depuis le début de la guerre, après celles de février et mai 2023. Les deux dirigeants auront notamment "l'occasion de discuter de la situation sur le front, des besoins de l'Ukraine sur les plans militaire, économique et humanitaire ainsi que des négociations d'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne, auxquelles la France apporte tout son soutien", précise l'Elysée.

Emmanuel Macron avait de son côté affirmé mi-janvier lors d'une conférence de presse qu'il se rendrait "en février" en Ukraine. Interrogé, son entourage a assuré qu'il se rendrait bien en Ukraine prochainement, sans plus de précisions.

LM avec AFP