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Guerre en Ukraine: que faut-il attendre de la réunion au sommet à l'Élysée qui débute ce lundi?

Des milliers de personnes manifestent en soutien à l'Ukraine à Paris, deux ans après le début de la guerre contre la Russie, le 24 février 2024

Des milliers de personnes manifestent en soutien à l'Ukraine à Paris, deux ans après le début de la guerre contre la Russie, le 24 février 2024 - Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP

L'Ukraine sera à l'ordre du jour du grande réunion à l'Élysée ce lundi. Une vingtaine de chefs d'Etats et de gouvernements vont se réunir pour réaffirmer leur soutien à l'Ukraine, deux ans après le début de l'invasion russe.

Emmanuel Macron accueille ce lundi à partir de 17h et "pour le temps qu'il faudra" une vingtaine de chefs d'Etats et de gouvernement européens, dont le chancelier allemand Olaf Scholz ainsi que le chef de la diplomatie britannique David Cameron, le ministre de la Défense du Canada ou encore le sous-secrétaire d’Etat américain, pour discuter de quel soutien apporter à l'Ukraine, deux ans après le début de l'offensive Russe.

Organisée en une petite semaine, cette "réunion de travail à très haut niveau" a pour objectif de contredire l’impression que le soutien à l'Ukraine s'effrite.

"Nous ne sommes pas fatigués", répète l'Élysée, qui veut faire plus et mieux pour l'Ukraine. Le message, directement adressé à Vladimir Poutine est: "Il ne l’emportera pas en Ukraine, nous ne le permettrons pas".

Encore plus de livraisons d'armes?

Le message adressé aux opinions publiques est lui que "l’avenir de l’Europe est engagé en Ukraine". Il faut garder le soutien des populations dans un contexte difficile entre avancées russes sur le front, mais aussi cyberattaques, fausses informations et tentatives de déstabilisation par exemple, des tags d'étoiles juives à Paris possiblement orchestrés par Moscou. "La Russie devient un acteur du chaos. Ce n’est pas une prise de positions de principe, c’est un constat qui appelle une réaction forte et collective”, insiste l'Élysée.

La réunion de ce lundi doit "dessiner des lignes d'actions" sur les sanctions, mais aussi l’aide financière et matérielle sur les livraisons d’armes et de munitions notamment. "Il y a certainement des choses qu’il faut améliorer, ça fera partie des discussions", assure l’Élysée.

Alfred Aurenche avec Guillaume Descours