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Guerre en Ukraine: "Si le président me le demandait, j'irais", promet Charles Consigny

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Sur le plateau des Grandes Gueules, l'avocat Charles Consigny assure être prêt à aller en Ukraine si la demande lui en était faite par le président de la République Emmanuel Macron.

L'Europe tente de faire front alors que Donald Trump vient de suspendre l'aide à l'Ukraine qui lutte depuis 3 ans contre l'invasion russe. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a dévoilé ce mardi un plan à 800 milliards d'euros pour la défense européenne et fournir une aide immédiate à l'Ukraine.

Le président des Etats-Unis espère ainsi mettre fin à la guerre déclenchée par Vladimir Poutine et obtenir une paix durable. Mais les conditions de cette paix s'écrivent pour l'instant sans les Ukrainiens alors qu'Américains et Russes sont prêts à discuter bilatéralement.

"L'idée c'est de signer un cessez-le-feu puis la paix", analyse ce mardi sur le plateau des Grandes Gueules Olivier Truchot. "On ne va pas continuer à financer une guerre qui n'est pas gagnée ni par l'Ukraine, ni la Russie et ne sera sans doute jamais gagnée avant 150 ans. Zelensky a raison, il ne faut pas la paix à n'importe quel prix, il faut que l'Ukraine ait des garanties", ajoute-t-il avant de s'en prendre aux "va-t-en guerre".

Ukraine : faut-il faire bloc derrière Macron ? - 04/03
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Va-t-en-guerre contre défaitistes

"Mais les va-t-en-guerre qui disent qu'il faut continuer à fonds perdus à encourager cette guerre, ben voyons!", poursuit Olivier Truchot.

Des propos qui scandalisent l'avocat Charles Consigny: "Imaginez si on avait dit ça pendant la deuxième guerre mondiale à De Gaulle, que la guerre était perdue. Je ne comprends pas cet esprit défaitiste. Et moi si le président me le demande (d'aller faire la guerre en Ukraine, ndlr), j'irais, je m'en fous complètement", promet-il sur RMC et RMC Story.

L'avocat estime que l'Europe est déjà attaquée notamment avec les dégradations d'infrastructures énergétiques et de communication en mer Baltique depuis plusieurs mois. Ces dégradations interviennent depuis l'adhésion à l'Otan de la Finlande et de la Suède, deux pays limitrophes de la Russie qui serait derrière ces attaques: "Il y a eu hier un sabotage de l'eau potable d'une petite île en Suède. Mais la Suède c'est nous!", estime Charles Consigny.

G.D.