"Je vous demande pardon?": l’échange très tendu entre Gérald Darmanin et Apolline de Malherbe
Tension en direct. Invité d’Apolline de Malherbe ce mardi sur RMC et BFMTV, Gérald Darmanin s’est emporté quand il a été interrogé sur les chiffres publiés par le ministère de l’Intérieur sur les violences en hausse. "J’ai regardé votre logo, je pensais qu’on était sur Cnews mais en fait on est bien sur BFM", a d’abord lancé le ministre de l’Intérieur.
"Votre présentation est très rapide et un peu populiste. Ne vous vexez pas, calmez-vous. Calmez-vous madame, ça va bien se passer", a ensuite dit Gérald Darmanin. "Je vous demande pardon? Comment vous me parlez? C’est quoi le problème? Je trouve ça sidérant, votre manière de répondre. C’est presque une offense", a répondu Apolline de Malherbe.
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Un rapport publié fin janvier par le ministère de l'Intérieur
Selon un rapport publié fin janvier par le service statistiques du ministère de l'Intérieur, les plaintes pour atteintes aux personnes ont augmenté de 12% en 2021 par rapport à 2020. Les violences intrafamiliales sont en hausse de 14% et les violences sexuelles de 33%. Les plaintes pour escroqueries ont quant à elles augmenté de 15%. Les cambriolages et les vols de véhicules sont eux restés stables. Le nombre d'homicides est lui en légère augmentation: +4,3% par rapport à 2021.
"Vous n’évoquez même pas la baisse des cambriolages, je réponds comme vous m’agressez" a assuré Gérald Darmanin. Avant de conclure l’interview de cette manière: "J’espère madame que vous serez moins agressive la prochaine fois".
Une attaque "purement misogyne"
Dans "Les Grandes Gueules" sur RMC et RMC Story, l’avocate Marie-Anne Soubré a dénoncé une "attaque misogyne" de la part de Gérald Darmanin à l’encontre d’Apolline de Malherbe. "La femme que je suis comprend extrêmement bien l’attaque purement misogyne", a-t-elle expliqué. "Il doit garder ses nerfs", selon l’avocate. Pour le prof d’éco Thomas Porcher, "ça faisait très contrôle de police" et "ça montre une forme de fragilité". En revanche, selon le chef d’entreprise Mehdi Ghezzar, "parler de misogynie, c’est un peu fort". "En 2022, peu importe ce que tu dis, tu es traité de misogynie, estime-t-il. Mais c’est sûr qu’il n’a pas été très à l’aise. On sent un peu de nervosité, de fatigue."