Comment bien choisir son vin rosé ?
Incontournable de l'été, le vin rosé voit sa consommation augmenter d'année en année en France. Car le pays est le premier producteur au monde devant les États-Unis et l'Espagne. La production représente 31% de la production mondiale et nous sommes également les premiers consommateurs mondiaux. Chaque année, un Français boit l'équivalent de 16 bouteilles de rosé ! C'est trois fois plus qu'il y a 25 ans. Et durant le confinement, contrairement aux autres vins, le rosé est le seul à avoir vu ses ventes augmenter.
La mode actuelle est au rosé clair, très peu coloré. Et pourtant ce n'est pas gage de qualité. La couleur résulte tout simplement de la méthode de vinification. il est obtenu soit par pressurage soit par macération. Dans le cas de la macération, qui donne la couleur la plus foncée, ont fait macérer les peaux de raisin de couleur noire avec la chair préalablement pressée. Plus la macération est longue plus les pigments dans la peau du raisin vont colorer le jus donnant plus de matière au vin.
A boire frais et dans un délai de deux à trois ans
Les rosés les plus clairs sont obtenus uniquement par pressurage, donnant un vin plus léger en bouche. Ces rosés s'accordent parfaitement avec les apéritifs et les viandes blanches. Pour les viandes rouges et les plats plus épicés, on préfère plutôt un rosé plus foncé.
On pense souvent que le rosé n'est pas cher mais cela reste un vin à produire qui coût autant que le blanc ou le rouge. Les professionnels du secteur conseillent de ne pas descendre en dessous de huit euros. Les incontournables restent ceux de Provence mais l'on peut avoir de bonnes surprises dans d'autres régions comme en Ardèche, en Bourgogne ou en Lorraine.
Enfin, le plus important, c'est de servir le rosé frais ! à 10 degrés l'été et 12 l'hiver. Et l'on peut également conserver une bouteille. Certains se conservent bien ce qui leur permet de se stabiliser. Pensez quand même à les boire dans un délai de deux à trois ans.