Affaire Delphine Jubillar: son mari placé en garde à vue

Le mystère reste toujours entier autour de la disparition de cette infirmière dans le Tarn: le mari de Delphine Jubillar, ainsi que sa mère et son beau-père, ont été placés en garde à vue, a indiqué le procureur de Toulouse.

Six mois après, aucune nouvelle de l'infirmière disparue dans le Tarn. A part ce rebondissement: le mari de Delphine Jubillar a été placé en garde à vue ce mercredi. 

Le père de famille de 33 ans a été interpellé ce mercredi 16 juin sur son lieu de travail dans les alentours d'Albi. Il a été placé en garde à vue sur commission rogatoire des deux juges d'instruction en charge des investigations ouvertes pour "enlèvement et séquestration". La mère et le beau-père de l'homme ont également été placés en garde à vue, a indiqué le procureur de Toulouse. 

En février, la mère de Cédric avait pris sa défense sur les réseaux sociaux: "Je suis triste de voir à quel point les gens peuvent parler sans savoir réellement les choses, juste en se basant sur des ouï-dires ou des publications journalistiques". "Quel couple lors d'un hypothétique divorce ne s'est jamais disputé", avait-elle ajouté en référence à une éventuelle dispute entre son fils et Delphine Jubillar, qui étaient en instance de divorce. 

Delphine Jubillar, infirmière de 33 ans est portée disparue dans le Tarn depuis le 16 décembre.

La maison familiale de Cagnac-les-Mines a été plusieurs fois fouillée - les enquêteurs ont ainsi sondé les sols à la recherche du moindre élément qui pourrait les guider dans l’enquête - et son mari déjà convoqué par les gendarmes dans le cadre de ces recherches a plusieurs reprises. C'est d'ailleurs lui qui avait signalé aux gendarmes la disparition de son épouse, dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 décembre.

Une perquisition avait déjà eu lieu le 24 décembre dans la maison sous l'autorité d'un juge d'instruction toulousain, en présence du mari. Mais "aucune découverte intéressante n'a été faite", avait alors indiqué la procureure adjointe de Toulouse Alix Cabot-Chaumeton. La maison avait alors été placée sous scellés.

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Une information judiciaire avait été ouverte pour "enlèvement, détention ou séquestration" et les enquêteurs privilégient la piste criminelle. 

Les gendarmes de la Section de recherche ont sondé lacs et rivières, mené des battues dans les champs et les bois autour du village de Cagnac-les-Mines, une ancienne cité minière de 3.000 habitants, où la jeune femme habitait, avec son mari et ses deux garçons, une maison qui a été plusieurs fois perquisitionnée.

Cédric Jubillar avait été entendu fin avril en "qualité de partie civile" par les juges. Il avait participé samedi à Albi à une marche blanche réunissant 80 personnes en honneur de la jeune femme.

La rédaction de RMC avec AFP