"Faire quelque chose de marquant", "investi" par les Gilets jaunes: comment le gifleur d'Emmanuel Macron a-t-il expliqué son geste?

A la barre, Damien Tarel, l'homme qui a giflé le président de la République, s'est dit "investi" par les "Gilets jaunes" et dégoûté par Emmanuel Macron.

Damien Tarel n'a eu aucune réaction à l'énoncé de sa condamnation jeudi à 18 mois de prison avec sursis, dont 4 mois ferme pour avoir giflé le président de la République. Il a juste jeté un regard dans la salle pour apercevoir quelques proches au premier rang et regarder sa petite amie fondre en larmes.

Car pendant l'audience, le jeune homme de 28 ans a reconnu un acte regrettable, qu'il ne referait certainement pas: "On s'est dit qu'on allait faire quelque chose de marquant (...) et quelques jours avant, on voulait venir avec un œuf ou une tarte à la crème", raconte Damien Tarel dans son box.

"J'ai été rempli de dégoût"

"Je voulais simplement lui parler et quand le président vient vers moi, j'ai vu son regard sympathique et menteur qui voulait faire de moi l'un de ses électeurs, et j'ai été rempli de dégoût", ajoute-t-il.

Pour cet homme au t-shirt vert kaki, lunettes et cheveux longs, "Emmanuel Macron représente la déchéance de notre pays", et il s'est senti investi par les Gilets Jaunes et par le peuple français lors de son geste hautement symbolique. Un symbole qui lui vaut de dormir en prison pour les 4 prochains mois.

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Gwenaël Windrestin (avec Guillaume Dussourt)