"Elle a appelé à l’aide mais...": une femme de 55 ans meurt coincée dans sa voiture en Bretagne

De violentes pluies ont touché dimanche le Sud-Est, mais aussi la Bretagne, faisant une victime lundi matin dans les Côtes-d'Armor à Ploumagoar. Une femme de 55 ans qui s'est engagée sur une route inondée et s'est retrouvée bloquée dans sa voiture.

Les fortes pluies qui ont touché les Côtes-d'Armor ont fait une victime lundi matin. Une femme de 55 ans est restée piégée dans sa voiture emportée par les flots alors qu’elle se rendait à son travail près de Guingamp.

Le département avait été placé en vigilance orange pluies inondation jusqu'à 10 heures par Météo-France. Une voiture rouge à demi immergée au milieu d’un champ. C’est à l’intérieur que la victime est restée coincée, emportée par le courant.

“Madame descendait par là et se dirigeait vers le lycée à Guingamp où elle travaille. On a un petit cours d’eau qui a débordé, mais avec un volume impressionnant qui a entraîné la voiture plus loin dans le bassin qui était plein d’eau. Elle n’a pas pu s’échapper. Elle a appelé à l’aide un de ses collègues, mais malheureusement les secours sont arrivés trop tard”, déplore Yannick Echevest, le maire de Ploumagoar.

Un mois de précipitation en 12 heures

Cette mère de famille était agente d’entretien dans un lycée à 500 mètres à peine du lieu du drame.

“Ce n’est pas la première fois que c’est inondé. On s’en remet toujours, c’est toujours un peu dur avec les assurances et on perd des objets, mais perdre une habitante de cette façon-là, il n’y a pas de mot pour décrire notre émotion”, assure-t-il.

Un peu plus haut, dans les habitations inondées, on s’affaire pour nettoyer et on découvre la nouvelle. Félix est un habitant du quartier.

“C’est dramatique. On ne s’y attend pas, on pense que ça n’arrive qu’aux autres et ça arrive à tout le monde malheureusement. Nous, on avait environ un mètre d’eau dans le garage”, assure-t-il.

En 12 heures, il est tombé l’équivalent d’un mois de précipitations. La décrue a été tout aussi rapide, mais il faut désormais saisir les assurances et panser les plaies.

Martin Lange avec Guillaume Descours