Fermeture des unités dédiées aux détenus radicalisés, comment ça marche?
Les cinq unités dédiées à la lutte contre la radicalisation islamique à Fresnes, Fleury-Mérogis, Osny et Lille-Annoeullin vont fermer. Ces unités de prévention mises en place en janvier dernier seront remplacées par des quartiers d'évaluation de la radicalisation.
Déradicaliser n’est plus la priorité
Les syndicats pénitentiaires dénonçaient des problèmes de fonctionnement, de sécurité, de manque de personnel surveillant. En septembre dernier, deux gardiens avaient été agressés à Osny, agression qualifiée par Jean-Jacques Urvoas de "terroriste".
Déradicaliser n’est plus la priorité, désormais, c’est la sécurité avant tout. Les anciennes unités seront dédiées à l’évaluation du degré de radicalisation des détenus. Le test durera quatre mois et touchera environ 120 détenus en France. Coût total de la sécurisation des établissements: 58 millions d'euros en 2017, soit 28 millions de plus que l'année dernière.