"Mon fils a pris un coup de couteau parce qu'il venait d'un autre village": le phénomène des bandes touche aussi les petites villages de province
Une centaine de policiers et de gendarmes supplémentaires ont été envoyés dans l'Essonne après deux rixes sans lien en moins de 24h dans lesquelles deux adolescents de 14 ans ont été tués. Un autre adolescent de 13 ans a été blessé grièvement à la gorge a été transporté par hélicoptère à l'hôpital.
Les deux adolescents auraient été tués lors entre bandes rivales. Ces phénomènes de bandes violentes inquiètent les autorités, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin dit en avoir répertorié, 74, dont 70 rien qu'en Ile-de-France. Mais ces phénomènes touchent aussi d'autres départements et parfois, comme à Saint-Chéron lundi, des petits villages.
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"Son agresseur n'a juste pas accepté que mon fils vienne d'un autre village"
C'est ce qui est arrivé au fils de Laurent, un auditeur de RMC du Vaucluse qui témoigne ce mercredi matin: "Mon fils de 14 ans s'est fait agressé par une jeune de son nouveau collège et de son âge, juste parce qu'il était nouveau dans sa classe. Son agresseur n'a juste pas accepté qu'il soit là, qu'il vienne d'un village situé à 20 kilomètres".
Après avoir déposé plainte, Laurent s'étonne que l'agresseur de son fils soit toujours en liberté et n'ai pas été impressionné d'aucune manière par la police: "Le jeune ce week-end, sur Instagram, on le revoyait déjà en vidéo en train de se battre à Avignon avec une trentaine d'autres jeunes".
Aujourd'hui, le fils de Laurent boîte après son agression et n'a toujours pas repris l'école. Laurent a préféré le réinscrire dans une école privée et déplore aujourd'hui les propos du ministre de l'Intérieur qui renvoie la faute sur les parents: "Gérald Darmanin nous met responsables de certaines choses mais ce sont ces gens hauts-placés qui nous interdisent la fessée et qui ferment les maisons de correction".