"On essaye de fouiller partout": après 10 jours, des proches de Lina poursuivent les recherches

Témoignage RMC. La jeune Lina, 15 ans, a disparu depuis 10 jours à Plaine, dans le Bas-Rhin. De nombreuses fouilles ont eu lieu sans succès jusqu'à présent, mais des amis de l'adolescente ne veulent pas baisser les bras et continuent d'entreprendre des recherches, comme l'a raconté Issa à RMC.

Cela fait 10 jours que Lina n’a plus donné signe de vie à Plaine, dans le Bas-Rhin. La jeune fille de 15 ans devait se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, le 23 septembre dernier, mais n’est jamais arrivée à destination. Le parquet de Strasbourg a dit lundi s'attendre à des investigations "de longue haleine" et précisé qu'"aucune piste" n'était à ce stade "écartée ni privilégiée".

Pourtant, ses proches ne perdent pas espoir, et certains continuent de se mobiliser. Un ami de l'adolescente, que RMC a rencontré, reste déterminé à retrouver Lina et continue de ratisser les environs à l’aide d’un groupe de jeunes. Ils sont plus d’une trentaine de jeunes, des amis de Lina principalement, dont Issa, à continuer les recherches à Plaine et ses alentours.

“On est quelques groupes. On cherche. On cherche dans la forêt, dans les lieux abandonnés… On essaye de faire un périmètre sur une carte et de fouiller partout”, indique-t-il.

Partout parfois même dans des propriétés privées avec l’accord des propriétaires selon lui. L’adolescent ne veut surtout pas abandonner. “On garde espoir pour la famille, les amis et surtout pour elle. Il faut la retrouver et c’est normal. C’est une amie d’enfance”, confie-t-il.

La crainte de ne pas la retrouver dans toutes les têtes

Pourtant, le procureur de Strasbourg annonce désormais des investigations de longue haleine, mais cela ne décourage pas Issa. Et de toute façon, ça ne l’étonne pas. “Je m’y attendais déjà parce qu’on voit les jours passer et on a zéro preuve donc on s’attend à ce que ce soit long”, regrette-t-il. Alors, il continue de chercher avec une seule peur, celle de ne pas la retrouver.

“Je pense que tout le monde a un peu cette crainte au fond de la tête, mais on essaye de ne pas y penser et puis on cherche”, appuie-t-il.

Il cherche et garde espoir, mais il l’avoue, cela fait deux jours qu’il ne dort presque plus.

Pierre Bourgès avec Guillaume Descours