Pierre Palmade visé par une enquête pour détention d'images pédopornographiques

Déjà mis en examen pour le grave accident routier qu'il a causé sous emprise de la cocaïne, l'humoriste Pierre Palmade est désormais également visé par une enquête pour détention d'images à caractère pédopornographique, qui assombrit encore davantage son horizon judiciaire.
Cette enquête a été ouverte samedi après un signalement effectué auprès des services de police, a indiqué le parquet de Paris, confirmant une information de BFMTV. L'auteur de ce signalement a été entendu dimanche assez longuement par les enquêteurs de la Brigade de protection des mineurs (BPM), selon le ministère public.
Le domicile parisien de l'humoriste a par ailleurs été perquisitionné dimanche après-midi, selon le parquet qui confirmait une information du Parisien. L'avocate de Pierre Palmade, Me Céline Lasek, n'a pas souhaité s'exprimer.
Selon BFMTV, un homme "a contacté la police pour indiquer qu'il avait en sa possession des vidéos et des audios démontrant que Pierre Palmade détenait des images à caractère pédopornographique". Les enquêteurs l'ont donc auditionné afin de "vérifier la véracité de ses accusations".
Placé sous bracelet électronique
Une nouvelle affaire pour Pierre Palmade après son accident le 10 février. La voiture qu'il conduisait, après avoir consommé de la cocaïne et des drogues de synthèse, a percuté un véhicule arrivant en face sur une route départementale de Seine-et-Marne.
La collision a fait trois blessés graves au sein d'une même famille: un homme, son fils de 6 ans et sa belle-sœur enceinte, qui a perdu son bébé.
Présenté vendredi à une juge d'instruction à l'issue de ses 48 heures de garde à vue, l'humoriste de 54 ans, aux prises depuis des années avec de lourds problèmes d'addictions, a été mis en examen notamment pour homicide et blessures involontaires. Pierre Palmade "a cependant indiqué n'avoir aucun souvenir précis des circonstances de l'accident", a déclaré le procureur de Melun Jean-Michel Bourlès dans un communiqué vendredi. Le comédien a échappé, au moins provisoirement, à la prison, en se voyant assigné dans le service d'addictologie d'un hôpital sous bracelet électronique.