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Piratage ou signe de vie? Mystère autour d'un message Facebook de Delphine Jubillar

Quelqu’un s’est connecté sur le compte personnel de la mère de famille disparue dans le Tarn cette semaine.

Où est Delphine Jubillar? Ses proches et les enquêteurs restent sans nouvelles de cette infirmière de 33 ans, mère de deux enfants, près d'un mois après sa disparition, en pleine nuit, dans le Tarn. 

Pourtant, ces dernières heures, un rebondissement surprenant agite l'enquête: une activité a été signalée sur son compte Facebook cette semaine. Quelqu’un s’est connecté sur le compte personnel de la mère de famille. 

Mercredi, un message - vide - a été posté via le profil de la mère de famille sur un groupe dont l'infirmière et mère de famille est membre. Un message rapidement supprimé par la suite selon Me Pressecq, qui représente plusieurs proches de la disparue. Ces derniers ont pu faire une capture d'écran et en ont aussitôt informé les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie de Toulouse.

L’avocat précise que personne n’avait le mot de passe du compte de Delphine Jubillar. L’enquête devra désormais déterminer s’il s’agit, ou non, d’un piratage.

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La piste criminelle est privilégiée dans cette affaire depuis l'ouverture d'une information judiciaire pour "arrestation, enlèvement, détention ou séquestration". Initialement ouverte pour "disparition inquiétante" par le parquet d'Albi, l'enquête est entre les mains de deux juges d'instruction toulousains.

C'est le mari de l'infirmière qui avait signalé aux gendarmes la disparition de son épouse, le mercredi 16 décembre au petit matin, vue pour la dernière fois dans le village de Cagnac-les-mines. Le couple était en instance de divorce.

"Rien n'indique" que la disparition de cette mère de famille de 33 ans "a pu être volontaire", avait indiqué le 23 décembre le procureur de Toulouse Dominique Alzeari, après une journée de battue citoyenne encadrée par la gendarmerie et ayant rassemblé plus d'un millier de volontaires. La maison du couple a également été fouillée et mise sous scellés. 

La rédaction de RMC avec AFP