Tir de mortier lors du réveillon: un jeune homme meurt, "la tête arrachée"

Le drame s'est déroulé alors que les deux jeunes hommes "étaient dans la rue en train de manipuler" l'engin explosif.

Drame en Alsace. Un homme d'une vingtaine d'années est mort dans la nuit de jeudi à vendredi d'un arrêt cardiaque après un tir de mortier dans le village de Boofzheim, dans le Bas-Rhin.

"Un jeune homme de 25 ans est décédé à la suite de la manipulation d'un mortier" tiré à l'occasion du réveillon du Jour de l'An, a indiqué la préfecture. Il a eu la "tête arrachée" par l'engin explosif a précisé la préfecture, après avoir évoqué dans un premier temps un arrêt cardiaque.

Un homme de 24 ans a eu lui "le visage abîmé" et est hospitalisé. "Ils étaient dans la rue en train de manipuler" le mortier, quand l'accident s'est produit, selon la gendarmerie.

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Le terme de "mortier" peut prêter à confusion, mais les engins utilisés n'ont rien à voir avec des armes de guerre. 

"Le mortier d'artifice est un engin pyrotechnique composé d'un cylindre en carton et d'une charge explosive. Cette charge est faible, il ne s'agit pas de TNT ou autre", expliquait en octobre dernier, Rocco Contento, porte-parole du syndicat Unité SGP. 

Trois autres personnes ont été blessées à la main dans d'autres communes du Bas-Rhin. La préfecture du Bas-Rhin, comme celle du Haut-Rhin, avait interdit la vente et l'achat de feux d'artifices pendant tout le mois de décembre. Néanmoins, à minuit, pétards et mortiers ont résonné dans toute l'agglomération de Strasbourg. Des habitants les tiraient de chez eux, le couvre-feu interdisant de sortir depuis 20h.

Par ailleurs, des voitures ont été incendiées jeudi soir à Strasbourg lors du réveillon du Nouvel An, malgré le couvre-feu, mais en moins grand nombre que l'an dernier.

Jean-Baptiste Bourgeon avec AFP