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"C'est une petite femme politique": Darmanin attaque Marine Le Pen après son discours visant Macron

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Entre Marine Le Pen est Gérald Darmanin, on se rend coup pour coup. En déplacement au Havre, l'ancienne candidate à la présidentielle n'y est pas allée de main morte sur Emmanuel Macron et son gouvernement. Une attaque que n'a pas laissé passer le ministre de l'Intérieur qui lui a vigoureusement répondu ce mardi sur RMC.

“La cause de nos maux tient en un nom: Macron!” Ce sont les termes qu’a employé Marine Le Pen lundi à l’occasion d’un discours qu’elle a tenu le 1er-Mai au Havre. Elle s’exprimait devant près de 1.500 personnes pour “poser les jalons de l’après-Macron” avec, selon son entourage, un “discours de présidente”.

Ce n’est pourtant pas l’avis du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Invité ce mardi matin sur RMC, ce dernier a fustigé l’absence de proposition de l’ancienne candidate à l’élection présidentielle.

“Son discours, c’est le vide. Il n’y a aucune proposition. Elle a comme cible le président de la République, mais bon ça, c’est de la vie politique, c’est normal. Madame Le Pen on ne l’écoute plus, elle est dans le silence, on a l’impression que les événements jouent pour elle. Mais dans le silence de son action, elle est toujours du côté de la démagogie. Est-ce que vous pouvez me citer un acte courageux qu’elle a proposé?”, a-t-il notamment indiqué.

"Ce n'est pas Alice aux pays des merveilles"

Pour le ministre, les seules propositions que fait Marine Le Pen vont dans le sens des sondages. Pourtant, il prévient.

“Je dis aux Français, attention, ce n’est pas Alice aux pays des merveilles Madame Le Pen. Elle dit toujours des choses que vous voulez entendre, elle ne dira jamais quelque chose qui est la conséquence d’un sondage qui est négatif pour elle. Où est-ce que ça nous emmène? Ce n’est pas une femme d’Etat, c’est au mieux une petite femme politique comme monsieur Bardella est un petit homme politique qui lit des sondages et qui se dit, je vais être du côté de ceux qui crient”, assure-t-il.

Dans son discours, Marine Le Pen, a également dénoncé la manière de gouverner d’Emmanuel Macron et de son gouvernement estimant qu’ils “envisagent l'exercice du pouvoir comme une épreuve de force avec le pays, un bras de fer permanent avec les citoyens".

Guillaume Descours