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Gabriel Attal: sa très probable élection à la tête de Renaissance décalée au 8 décembre

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La probable élection de l'ancien Premier ministre Gabriel Attal à la tête de Renaissance aura lieu le dimanche 8 décembre, au lieu du 7, en raison de la réouverture ce jour-là de la cathédrale Notre-Dame de Paris, a indiqué le parti présidentiel ce vendredi.

L'élection très probable de Gabriel Attal à la tête de Renaissance aura lieu le dimanche 8 décembre, au lieu du 7, en raison de la réouverture ce jour-là de la cathédrale de Paris, a indiqué le parti présidentiel ce vendredi 8 novembre.

La voie est libre pour l'ancien Premier ministre, également président du groupe des députés macronistes Ensemble pour la République (ex Renaissance), depuis le retrait de sa concurrente et prédécesseure à Matignon Elisabeth Borne.

Le Congrès de Renaissance est prévu les 23 et 24 novembre et l'élection du successeur de Stéphane Séjourné, en passe de devenir commissaire européen, se tiendra donc le 8 décembre.

Liste unique de 150 candidats pour le conseil national

Elisabeth Borne avait renoncé à se présenter au nom d'une "candidature d'union". L'élection de Gabriel Attal à la tête du parti conforte sa position de premier héritier, quoique rebelle, d'Emmanuel Macron.

Les candidats avaient jusqu'à lundi pour déposer une liste pour l'élection du Conseil national (CN), sorte de parlement du mouvement. Lequel concourra, avec les présidents d'assemblées départementales et les membres du bureau exécutif (direction) du parti, de facto membres du CN, et ceux de l'Assemblée des territoires, à l'élection du nouveau secrétaire général.

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Une liste unique de 150 candidats pour le CN a été rendue publique vendredi, au sein de laquelle Gabriel Attal occupe la première place et Elisabeth Borne la dernière. Dans cette liste figure notamment Claude Castex, le père de l'ancien Premier ministre Jean Castex, quelques anciens ministres dont Nicole Belloubet (Education), et des historiques proches d'Emmanuel Macron tels que Jean-Baptiste Moreau et Jacqueline Maquet.

Une liste "co-construite" entre Attal et Borne

Cette liste a été "co-construite" avec Elisabeth Borne, souligne-t-on chez Gabriel Attal. L'ancienne Première ministre obtient un tiers des sièges au CN, qu'elle devrait présider, conformément à l'accord conclu avec Gabriel Attal, selon des sources concordantes. "L'idée c'est de donner au CN un peu plus de poids à la stratégie électorale. Elisabeth Borne va tout faire pour que ce soit le cas", explique un ancien ministre.

Une grande majorité des cadres du parti jugeaient la candidature d'Elisabeth Borne vouée à l'échec face à la popularité interne de Gabriel Attal, qui a promis aux militants de "rebâtir un parti d'idées, de terrain et de victoires".

LM avec AFP