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"L'Éducation nationale a besoin de stabilité": Nicole Belloubet aurait aimé poursuivre son travail

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Reléguée aux affaires courants avec la démission du gouvernement, la ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse Nicole Belloubet se serait bien vu prolonger sa mission. Et pour cause, elle estime ne pas avoir pu travailler sur certains sujets qui lui tenaient à cœur révèle-t-elle ce mercredi sur RMC.

Nicole Belloubet, ministre de l'Éducation nationale démissionnaire et désormais uniquement en charge des affaire courantes, estime ce mercredi sur RMC qu'elle pourrait encore être en place pour la rentrée scolaire de septembre, malgré la démission du gouvernement.

"Le président de la République a laissé entendre que la gestion des affaires courantes pouvait durer quelques semaines. C'est à lui qu'il appartiendra de choisir", explique-t-elle. "Soit les élus et parlementaires travaillent sur un pacte de gouvernement et ça prend quelques semaines, soit il utilise l'article 8 de la Constitution et nomme quelqu'un en charge de l'intérêt général", selon elle.

"L'Éducation nationale est un système du temps long qui a besoin de stabilité."
L'invité du jour : Nicole Belloubet - 17/07
L'invité du jour : Nicole Belloubet - 17/07
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Les regrets de Nicole Belloubet

Dans ces conditions "c'est possible", que Nicole Belloubet soit encore en place à la rentrée scolaire de septembre. Cette rentrée d'ailleurs, elle est "prête", promet la ministre assurant que l'Education nationale fait tout pour permettre à chaque classe d'avoir un enseignant. Et la réforme du recrutement des enseignants, "qui n'a pas pu aller jusqu'à son terme à cause de la dissolution", est cependant prête et devrait permettre "d'améliorer le recrutement".

La ministre se serait d'ailleurs bien vu rester plus longtemps à la tête de l'Education nationale. Interrogée sur ce qu'elle aurait aimé faire de plus lors de ses cinq mois à la tête de l'Education nationale, Nicole Belloubet confesse qu'elle aurait aimé "travailler sur la cohésion au sein de l'école et la mixité dans les classes".

"J'aurai aussi aimé travailler sur l'appui individualisé à chaque élève, la pédagogie différencié et le temps de l'enfant, alors qu'on ne peut plus dissocier le temps de l'école, le temps des profs et le hors-temps scolaire", ajoute Nicole Belloubet.

Guillaume Dussourt Journaliste BFMTV-RMC