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Marseille : « Des moyens supplementaires pour la police », annonce Valls sur RMC

Manuel Valls, ministre de l'Intérieur invité sur RMC et BFMTV.

Manuel Valls, ministre de l'Intérieur invité sur RMC et BFMTV. - -

Ce mardi sur RMC et BFMTV, Jean-Jacques Bourdin recevait le ministre de l’Intérieur. Manuel Valls s'est notamment exprimé sur la polémique autour de la réforme pénale de Christiane Taubira ainsi que sur la violence à Marseille.

Ce mardi Manuel Valls était l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV. Le ministre de l’Intérieur était ensuite face aux auditeurs et téléspectateurs de RMC et BFMTV jusqu’à 9h30 et il a répondu à toutes vos questions. Le ministre qui a fait sa rentrée lundi est déjà au cœur de la polémique, lui qui critique ouvertement la réforme pénale de Christiane Taubira dont les grandes lignes de l’avant-projet ont été dévoilées par le journal Le Point. Le ministre a aussi répondu aux critiques et à ceux qui l’accusent, comme Jean-Luc Mélenchon, de chasser sur les terres du Front national. La violence dans les hôpitaux, après le drame de Marseille dimanche matin, était également au centre de cet entretien.
Manuel Valls a par ailleurs annoncé qu'il se rendrait à Marseille dans la journée. Il sera accompagné du Premier ministre Jean-Marc Ayrault qui a annoncé sa venue quelques heures après le ministre de l'Intérieur. Lors de ce déplacement doivent être annoncés des moyens supplémentaires pour la police, selon Manuel Valls. Un homme de 25 ans est mort criblé de balles lundi soir à Marseille, au lendemain d'une rixe mortelle à deux pas du Vieux-Port. Il s'agit du 13e règlement de comptes mortel recensé dans la ville et sa région depuis début 2013.

Sur la réforme pénale

8h58 - Manuel Valls : « Nous ne sommes pas opposés. Une réforme pénale est nécessaire, c'est un engagement du président. Je suis pour la suppression des peines plancher. Je respecte les engagements de François Hollande ».

Sur la récidive, la réduction des peines plancher

8h57 - Manuel Valls : « Je ne peux pas commenter des rumeurs qui viennent d'esprits mal intentionnés qui partent de notes sans doute en partie dépassées. La réforme s'écrit au ministère de la Justice, mais elle ne peut pas s'écrire contre le ministère de l'Intérieur ».

Sur les propos de Jean-Luc Mélenchon

8h52 - Manuel Valls : « J'ai dissous les organisations d'extrême droite, néo-nazies. Vous croyez qu'on peut répondre à de tels anathèmes. Si on m'attaque, c'est que je fais la démonstrations que la gauche peut réussir dans ce domaine-là. C'est un combat collectif que nous allons réussir. Les attaques des uns et des autres, je m'en fiche ».

Président en 2025 ?

8h52 - Manuel Valls : « Vous voyez loin ! Je souhaite le succès du quinquennat de François Hollande. Aujourd'hui je ne me consacre qu'à la lutte contre la délinquance ».

Sur la question du regroupement familial qui pourrait être revu

8h50 - Manuel Valls : « Je suis gêné par votre question. Je suis très respectueux du secret des réunions entre ministres. Hier, nous avons eu un séminaire consacré à la France dans 10 ans. La question de la démographie va provoquer des changements majeurs sur le plan économique, alimentaire, sur celui du transport et aussi sur le plan migratoire. En Afrique, il va y avoir 2 milliards de personne supplémentaires. J'ai dit, pas pour la 1ère fois, qu'il fallait rebâtir notre programme avec l'Afrique, notamment sur la question migratoire et j'ai dit que la question du regroupement familial pourrait être posée »

Sur la vidéo "Honte à la police française" où l'on voit des policiers frapper et gazer avec une bombe lacrymogène deux femmes après l'immobilisation d'un véhicule et l'arrestation d'un troisième individu.

8h48 - Manuel Valls : « L'enquête est ouverte, l'IGS est saisie. Je n'accepte pas le mot honte. Toute la police n'est pas concernée ».

Sur l'infirmier agressé a Marseille

8h43 - Manuel Valls : « Je ne lâcherai pas Marseille. Sur des policiers dans les hôpitaux, je crois que les urgences doivent mettre en place un dispositif, que chacun prenne ses dispositions ».

Sur Marseille et la violence

8h38 - Manuel Valls : « Non, je ne perds pas la partie, j'ai toujours dit que cela allait être long et difficile. Marseille a été abandonnée pendant des années. Certains quartiers, les cités, ont été abandonnés. Il y a un an, le Premier ministre a décidé de prendre à bras le corps le problème de Marseille. On y a mis plus de policiers. La droite avait supprimé des dizaines de postes de policiers. Il a fallu qu'on prenne les choses en main pour que Jean-Claude Gaudin décide enfin des caméras vidéos surveillance et l'instauration d'une police municipale. Il y a aussi une surenchère des candidats locaux à Marseille car il y a des élections à venir. Le trafic de drogues amène des sommes énormes qui poussent les jeunes à s'entretuer. Cet après-midi, je me rends à l'Estaque. Je veux que tout le monde prenne ses responsabilités. Nous allons donner des moyens supplémentaires à la police judiciaire ».

Sur le terrorisme et les menaces d'attentats d'Al-Qaïda sur les trains

8h35 - Manuel Valls : « Elles ne concernaient pas directement la France. Nous avons été prévenus. Mais nous n'avons eu aucun élément probant sur des menaces contre notre pays ».

Tugdual de Dieuleveult avec Jean-Jacques Bourdin