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Incendie dans les Pyrénées-Orientales: "Le feu est fixé", 400 hectares brûlés

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Le feu de forêt qui a ravagé plus de 400 hectares dans les Pyrénées-Orientales, dans la nuit de jeudi à vendredi, a été fixé au petit matin. L'incendie, qui s'est déclaré près du petit village de Castelnou, reste sous surveillance après avoir mobilisé 500 pompiers.

Le feu est enfin fixé. Un incendie qui a ravagé plus de 400 hectares de forêt dans le massif des Aspres (Pyrénées-Orientales) a été fixé dans la nuit de jeudi à vendredi. Il avait démarré jeudi en début d'après-midi près du village de Castelnou. Des colonnes de fumée, visibles à des kilomètres à la ronde, se sont élevées dans le ciel de cette forêt très dense, mobilisant 500 pompiers.

Si le feu est fixé, le danger n'est pas totalement écarté. "Avec la levée du jour, il faut toujours se méfier d’une reprise de feu qui peut se produire. La surveillance sera pour deux ou trois jours, au minimum", explique ce vendredi sur RMC et RMC Story Michel Hugé, le maire de Castelnou.

"Il faut maintenant aller traiter tous les points chauds et les noyer comme il faut pour qu'il n'y ait plus de soucis parce que le vent, qui est important, peut réactiver l'incendie", explique Guillaume Brunet, le commandant des opérations de secours du SDIS 66. "Ça va être le combat de la journée", poursuit-il.

Le journal de 8h - 13/09
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Des moyens aériens mobilisés

"On a la garantie, avec l’aide des Canadair ou des hélicoptères, que ça sera vite arrêté dès qu’on verra une fumée de ci ou de là. On est plutôt optimiste maintenant sur l’évolution des choses", ajoute de son côté le maire.

Autre outil à disposition des pompiers, les drones. "Le drone va nous permettre d'identifier très précisément les points chauds qu'on ne verrait pas à l'œil nu. Ces drones vont nous permettre de cibler le travail parce que si on ne s'attaque pas à ces points chauds, ça peut générer un départ de feu", prévient Guillaume Brunet.

Aucune victime ne serait à déplorer, selon Michel Hugé. "Il faut vérifier mais il n’y aurait pas non plus de dégâts sur les habitations. J’ai entendu dire qu’elles avaient toutes été sauvées", assure le maire.

G.D.