RMC
Sciences Nature

"L'animal a besoin d'espace!": une association de défense des animaux en guerre avec un dresseur d'ours

placeholder video
La guerre continue entre un dresseur d'ours et une association de défense des animaux. Cette dernière a lancé une pétition pour empêcher l'utilisation des animaux lors d'un spectacle médiéval prévu dimanche.

L'ours Valentin va-t-il pouvoir faire le show ce week-end ? C'est la question que tout le monde se pose à Champlitte en Haute-Saône, alors que la présence d'un spectacle d'ours lors d'une fête médiévale qui a lieu dimanche fait débat. Une association de protection des espèces menacées, l'AVES, a lancé une pétition contre "l'exploitation de l'ours" qui a déjà recueilli plus de 65.000 signatures.

"Les deux ours de Frédéric Chesneau l’éleveur, sont des ours qui ne sont pas maltraités. Par contre ce sont des ours qui vont subir énormément de transports puisque ce dresseur capte la majorité des contrats des fêtes médiévales", assure Christophe Corret, le porte-parole de l'AVES.

Plainte

"Il va expliquer qu’il a acheté une remorque climatisée pour que l’ours soit dans de bonnes conditions, par contre, même s’il est né en captivité, l’animal à le même patrimoine génétique qu’un ours sauvage et a donc besoin d’espace", ajoute-t-il.

Mais pas question de faire marche arrière pour le maire de la commune Gilles Teuscher: "Je ne comprends pas cette cabale. Si il était effectivement maltraité j'aurais interdit le spectacle mais ce n'est pas le cas", maintient-il.

"C'est dommage d'entacher cette belle fête avec ce genre de polémique", conclut l'élu.

Ce n'est pas la première fois que ce dernier à maille à partir avec l'AVES. Il y a plusieurs mois, Frédéric Chesneau avait porté plainte contre l'association pour diffamation, harcèlement, et menaces de mort.

Camille Schmitt (avec G.D.)