A Saint-Martin, après Irma, les pompiers travaillent "pour un retour à la normale"
L'île de Saint-Martin panse ses plaies, après le passage de l'ouragan Irma. Mais avant de penser à la reconstruction, il faut à présent déblayer l'île. A Saint-Martin, RMC a suivi un détachement de policiers d'Ile-de-France, spécialistes du déblaiement
Dans la cour d’une maison un cocotier menace s’effondrer. Casque vissé sur la tête, un sapeur-pompier attaque l’arbre à la tronçonneuse. Les habitants de cette maison vont pouvoir enfin récupérer leur voiture. Preuve de l’importance du déblaiement, constate l’adjudant-chef Dubourg: "Le fait déjà de pouvoir circuler, d'aller au point de ravitaillement, récupérer de l'eau, récupérer des rations, pour eux, c'est un espoir, c'est déjà pas mal".
Au volant d’une voiture réquisitionnée, le capitaine Jouassard, agent de liaison, coordonne les équipes de sapeur pompiers: "Il est important de travailler sur le retour à la normale et de travailler pour que les gens puissent reprendre certaines activités".
"La difficulté, c'est la chaleur"
Une équipe intervient justement dans un collège. Ici, le but est de déblayer la cour de récréation pour la rendre aux enfants. La chaleur est écrasante dans cette cour. Etouffante même, sous les uniformes des sapeurs-pompiers.
L’adjudant-chef Boullier veille sur ses hommes: "La difficulté, c'est la chaleur, on est obligé de se protéger pour pouvoir déblayer, il fait vraiment chaud". Ce détachement d’Ile-de-France doit rester 15 jours à Saint-Martin, avant d’être relevés.
Venu au chevet de l'île de Saint-Martin dévastée par l'ouragan Irma, Emmanuel Macron, interpellé par certains sinistrés, a défendu l'action de l'Etat et promis une reconstruction exemplaire, avec pour priorité le "retour à la vie normale".
Le chef de l'Etat doit se rendre à Saint-Barthélemy, elle aussi ravagée, ce mercredi matin, puis rencontrer des blessés au CHU de Guadeloupe.