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"On a été sauvé": victime de la grêle, un propriétaire de serres a été indemnisé grâce à RMC

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Victime de la grêle l’été dernier, un propriétaire de serres en Gironde a été indemnisé par son assureur, grâce à "RMC s’engage pour vous".

Retour en Gironde, pour "RMC s’engage pour vous". Frédéric nous avait contactés fin août car son assurance, Axa, refusait de l’indemniser après une tempête de grêle. Ce propriétaire d’une jardinerie avait perdu près de la moitié de son bâtiment. Des serres en verre qui avaient été extrêmement endommagées. Frédéric pensait être couvert pour ce type de dommages mais il lui manquait l’option “bris de glace” selon Axa. Étonnant, quand on sait qu’il avait expressément demandé un contrat d’assurance pour les événements climatiques comme la grêle. Grâce à notre intervention, Axa avait toutefois accepté de prendre en charge l’intégralité des travaux, soit 173.000€.

Grâce à l’acompte versé par l’assurance en septembre, Frédéric a pu lancer ses travaux. Ils ont duré un mois et demi. Et c’est donc à la Toussaint qu’il a pu reprendre son activité normalement. "On a pu recommencer à travailler avec un outil parfait, réparé, se félicite-t-il. Le retour qui a été très positif, c’est par rapport aux clients qui ont vu que c’était propre, tout refait. Ça a été une bonne chose. On a été un peu sauvé."

"On a toujours cette épée de Damoclès"

Et depuis, Frédéric est prévoyant. Lors des travaux, il a fait poser de la taule sur les trois-quarts du bâtiment, ainsi que du verre Securit, plus résistant. Le tout à ses frais. Objectif: solidifier davantage ses serres au cas où la grêle frapperait à nouveau. Mais ça ne suffit pas à le rassurer complètement. "Je ne vous cache pas que dès qu’il y a un coup de vent ou une tempête de grêle, on tremble quand même, confie-t-il. Il y a des verres qui ont une résistance supérieure, qui explosent en mille morceaux au lieu de trois ou quatre. On a toujours cette épée de Damoclès au-dessus de notre tête. On ne sait pas où on va, il y a tellement de changements de température… On n’est à l’abri de rien."

Après l’avoir indemnisé, Axa a proposé de continuer à assurer les serres de Frédéric mais avec un contrat 30% plus cher que le précédent. “Inacceptable” pour notre auditeur, qui subit déjà l’inflation de plein fouet. Ses coûts de chauffage ont explosé, le prix de ses fleurs, qui viennent pour la plupart des Pays-Bas, aussi… Il a donc pris la décision de changer d'assurance pour être couvert au meilleur prix.

Elise Denjean