Qu'est-ce que la "police de l'environnement" qui veille sur les plages, les montagnes et les forêts?

Ces sont les agents que vous voyez sur des bateaux dans les calanques ou avec des jumelles à la montagne. Ils n’ont pas de képi ou les habits de la police nationale. D’ailleurs, il n’y a pas une mais plusieurs polices de l’environnement que ce soit dans les réserves naturelles, dans les parcs marins, à l’office national des forêts. Il y en aurait une vingtaine.
Et un rapport gouvernemental reconnaît que c’est assez dur de savoir combien de "policiers de l’environnement" sont sur le terrain. On sait par exemple qu’il y a 1800 "inspecteurs de l’environnement" à l’Office Français de la Biodiversité. Ce sont eux qui luttent contre le braconnage ou le trafic d’espèces sauvages. À la police de l’eau : il y a environ 1000 agents qui consacrent 20% de leur temps aux contrôles.
Possibilité de mettre des amendes
D’une manière générale : toutes ces polices ont pour mission de faire respecter la réglementation et ont le droit de vous verbaliser si vous vous laissez vos restes de pique-niques par terre. Il existe déjà une amende de 68 euros et même 180 euros si elle n’est pas payée dans les 45 jours.
Le problème : c’est que les effectifs sont en baisse. On parle d’une baisse de 14% depuis 2012 à l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. Quasiment 20% dans le Parc des Écrins, un des 11 espaces naturels protégés du pays.