Un alpaga retrouvé mort, l'oreille sectionnée, dans un champ du Lot-et-Garonne

Le propriétaire de Pinel-Hauterive a déposé plainte auprès de la gendarmerie: aucun lien ferme ne pouvait être établi à ce stade avec la série de mutilations d'équidés.

Un alpaga, camélidé de la famille des lamas, a été retrouvé mort jeudi, une oreille sectionnée et des blessures à la face, résultat manifeste d'un "acte criminel", dans un champ du Lot-et-Garonne.

La femelle alpaga a été découverte jeudi matin par son propriétaire, dans son champ où vit un autre alpaga, à Pinel-Hauterive, près de Villeneuve-sur-Lot. Le propriétaire a déposé plainte auprès de la gendarmerie qui a précisé qu'elle devait procéder dans l'après-midi à des vérifications techniques avec l'aide de services vétérinaires.

De source proche de l'enquête, on a indiqué vendredi matin qu'aucun lien ferme ne pouvait être établi à ce stade avec la série de mutilations d'équidés dans une vingtaine de départements ces derniers mois, même si un "acte criminel" est manifeste dans ce cas.

Le propriétaire, cité par nos confrères de Sud Ouest sous couvert d'anonymat, spéculait que l'animal avait dû être tué avant d'être mutilé, les alpagas étant, selon lui, des animaux vifs, rapides et difficiles à attraper. Mais aussi fragiles du coeur, d'où une mort de peur également envisageable. Les élevages d'alpagas, plus menu cousin du lama et originaire comme lui d'Amérique du Sud, prisé pour sa laine, ne sont pas rares dans le Sud-Ouest, notamment en Lot-et-Garonne.

La rédaction de RMC (avec AFP)